En 1942 le climat de guerre exacerba la discrimination à l'égard d'environ 22 000 Canadiens d'origine japonaise de la côte ouest. Leurs biens furent confisqués et vendus sans leur consentement; eux-mêmes furent internés à l'intérieur de la C.-B. et dans des fermes de l'Alberta, du Manitoba et de l'Ontario. De mars à novembre, 8 000 hommes, femmes et enfants ont été temporairement confinés ici, dans des entrepôts à bétail. Peu de voix se sont opposées au refus du gouvernement fédéral de reconnaître les droits civiques de ces Canadiens jusqu'au 1er avril 1949, date à laquelle ils furent autorisés à retourner sur la côte du Pacifique.