Les espèces envahissantes : des écosystèmes aquatiques sous pression à Parcs Canada

Les espèces envahissantes constituent l’une des plus grandes menaces pour la biodiversité dans le monde. C’est particulièrement vrai dans les environnements aquatiques. Parcs Canada et ses partenaires utilisent des moyens novateurs pour lutter contre les espèces aquatiques envahissantes.

Découvrez comment Parcs Canada et ses partenaires utilisent la pêche au harpon de façon créative pour éliminer les poissons envahissants dans le parc national du Mont-Riding au Manitoba :

Transcription textuelle [Un plongeur portant une combinaison de plongée se penche vers l’arrière sur le bord d’un quai et tombe dans un lac.]
[Le plongeur, qui porte un tuba et tient un harpon, nage à la surface de l’eau.]
[Logo de Parcs Canada]
[Le plongeur plonge plus près du lit du lac et utilise le harpon pour harponner un achigan à petite bouche.]
Ouais!
[Le plongeur tient l’achigan triomphalement hors de l’eau.]
Oh, c’est un gros! Regardez comme il est gros!
[Le plongeur montre l’achigan à des collègues qui sont sur le quai.]
[Titre] Notes de terrain : La pêche au harpon de l’achigan à petite bouche, une espèce envahissante, au parc national du Mont-Riding
[Des membres du personnel de Parcs Canada et des partenaires pilotent un petit bateau jusqu’à leur emplacement de pêche au harpon tôt le matin.]
[Michele Nicholson s’adresse directement à la caméra.]
Bonjour! Je m’appelle Michele, et je suis une écologiste aquatique au parc national du Mont-Riding, dans le territoire visé par le Traité no 2 dans le sud-ouest du Manitoba.
[Une carte délimitant les limites du parc national du Mont-Riding apparaît, avec une étiquette identifiant le lac Clear.]
Nous sommes sur le lac; c’est le magnifique lac Clear, et aujourd’hui nous pêchons au harpon l’achigan à petite bouche, une espèce envahissante.
[Une illustration d’un achigan à petite bouche apparaît dans le coin inférieur droit.]
Nous avons un nouveau projet cette année. Nous utilisons une nouvelle technique pour contrôler une espèce de poissons envahissante présente dans le lac Clear.
[Des scientifiques de Parcs Canada ajustent leur masque de plongée et se préparent à entrer dans l’eau.]
Il y a quelques années des pêcheurs nous ont rapporté qu’ils commençaient à voir et à attraper de l’achigan à petite bouche dans le lac Clear. Ça nous a grandement inquiété parce que l’achigan à petite bouche n’est pas du tout indigène au Manitoba, sans parler du lac Clear.
[Les scientifiques se penchent vers l’arrière dans le bateau pour se laisser tomber dans l’eau. Le lit du lac apparaît et une des scientifiques, Natalie, fait de la plongée en apnée à la surface de l’eau.]
Ils sont des poissons prédateurs vraiment agressifs, et ils mangent beaucoup d’autres poissons, ce qui peut diminuer leurs populations.
Les Premières Nations de la région ont des droits de pêche pour le lac Clear, donc c’est quelque chose que nous voulons définitivement protéger, mais nous voulons aussi protéger l’écosystème du lac Clear en général.
La pêche au harpon a été utilisée dans l’océan pour contrôler des espèces de poissons envahissantes, mais elle n’a pas vraiment été étudiée dans les milieux d’eau douce
[Un des scientifiques plonge sous la surface et harponne un poisson. Il nage à la surface et tient triomphalement le poisson harponné.]
Yahou!
[Insigne d’identification] Dean Martin, assistant, conservation des ressources, parc national du Mont-Riding
C’est un projet très intéressant. Nous travaillons en partenariat avec les Premières Nations de la région pour faire l’essai d’une nouvelle technique pour protéger le lac Clear.
[Dean montre à la caméra un achigan à petite bouche harponné.]
[Une vue aérienne montre deux plongeurs en apnée qui nagent dans les eaux claires du lac Clear.]
[Insigne d’identification] Alex Prudhomme, candidat à la maîtrise, Université Thompson Rivers
[Insigne d’identification] Natalie Vachon, étudiante en sciences de l’environnement, Université Brandon
[Natalie et Alex s’adressent à la caméra tandis qu’ils flottent dans l’eau, vêtus de leur équipement de plongée.]
Nous faisons du travail de reconnaissance et essayons de trouver des achigans à petite bouche. Une fois que nous en voyons, nous trouvons aussi les nids.
[Une dépression dans le lit du lac, entourée de roches, est visible à l’écran.]
[Étiquette] « Nid » d’achigan à petite bouche
Une fois confirmé, nous capturons les achigans en utilisant des harpons.
Nous prenons ensuite des mesures en lien avec l’effort, combien de temps a été nécessaire, et aussi des mesures du nid.
[Alex prend des photos sous l’eau du nid de l’achigan à petite bouche. Un autre employé de Parcs Canada prend note des informations sur la rive.]
[Texte] La pêche au harpon vise les achigans qui gardent les nids. Cela permet aux prédateurs de retirer naturellement les alevins (bébés achigans) restants.
[Camera moves toward a Smallmouth Bass nest, which has a tape measure laid across it.] [La caméra se déplace vers un nid d’achigan à petite bouche et un ruban à mesurer y est étendu.]
[Un scientifique harponne un achigan sous l’eau.]
[Une employée de Parcs Canada et un membre de la communauté locale voyagent sur le bateau pour retourner sur la rive.]
[Michele s’adresse à la caméra.]
Qu’est-ce qui se passe une fois cette recherche terminée?
[Une caméra montre une vue aérienne des scientifiques de Parcs Canada et de partenaires locaux assis à des tables, à l’extérieur. Ils mesurent les achigans à petite bouche, prennent des échantillons et notent les données.]
Bien, après la fin du travail sur le terrain, nous allons devoir identifier le contenu de l’estomac de ces poissons afin de pouvoir déterminer de façon précise ce qu’ils ont mangé, nous enverrons nos échantillons à un laboratoire pour qu’ils nous disent l’âge de ces poissons, nous allons compiler ces données… après, nous pourrons utiliser l’information
[Identification de l’emplacement] Réserve du lac Clear 61A, Première Nation ojibway de Keeseekoowenin
pour déterminer quelles seront les prochaines étapes. Toutes ces décisions devront être prises, collectivement, avec les Premières Nations locales. Nous voulons prendre ces décisions ensemble.
[Trois photos de Premières Nations locales partenaires travaillant avec Parcs Canada sur le projet de l’achigan à petite bouche sont visibles à l’écran.]
et travailler ensemble pour déterminer les orientations futures quant à la manière dont nous allons gérer la population envahissante de l’achigan à petite bouche et protéger ensemble la santé du lac Clear.
[Des scientifiques flottent sur l’eau, à la recherche de l’achigan à petite bouche.]
[Texte] En réduisant le nombre d’achigans à petite bouche dans le lac Clear, nous pouvons prévenir des dommages à l’écosystème aquatique.
[Clip en accéléré de scientifiques qui déchargent le bateau sur un quai tandis que le soleil se couche derrière eux.]
[Texte] Apprenez-en plus sur la façon dont Parcs Canada gère les espèces aquatiques envahissantes ici : parcs.canada.ca/eae
[Mot-symbole Parcs Canada]

La tension est grande

Les espèces aquatiques envahissantes sont nuisibles pour les écosystèmes d’eau douce et marins et pour les espèces indigènes qui y vivent. Par exemple, les espèces aquatiques envahissantes amènent du stress et font pression sur l’écosystème, et ce, de nombreuses façons.

Elles peuvent faire concurrence aux espèces indigènes pour trouver des ressources et peuvent s’accoupler avec les poissons indigènes, entraînant le croisement. De plus, par une prédation intense, les envahisseurs aquatiques peuvent modifier la structure naturelle de la chaîne alimentaire.

Le crabe vert européen est l'une des espèces aquatiques les plus envahissantes au monde. Il détruit souvent l'habitat de la zostère marine et il endommage l'environnement. Parcs Canada a trouvé des crabes verts européens dans certaines parties de la réserve de parc national, réserve d'aire marine nationale de conservation et site du patrimoine haïda Gwaii Haanas. Regardez comment Parcs Canada et le Conseil de la Nation Haïda surveillent et retirent ce prédateur envahissant de l'environnement.

Limiter l'invasion des crabes verts à Gwaii Haanas en Colombie-Britannique

Transcription textuelle [Un véhicule de Parcs Canada circule sur une route de terre, remorquant un bateau de recherche sur une remorque.]
Logo de Parcs Canada
[Des employés en conservation des ressources de Parcs Canada et du Conseil de la Nation haïda préparent la mise à l’eau du bateau au quai.]
Logo du gouvernement du Canada et logo de la Nation haïda
[Charlotte et Chavonne s’adressent à la caméra, debout dans le bateau de recherche qui flotte près d’une plage rocailleuse.]
[Insigne d’identification] Charlotte Houston, agente, gestion des ressources, Parcs Canada
[Insigne d’identification] Chavonne Guthrie, technicienne, gestion des ressources, Parcs Canada
Je m’appelle Charlotte et je suis une agente en gestion des ressources.
Je m’appelle Chavonne et je suis une technicienne en gestion des ressources.
Nous travaillons à Gwaiis Haanas, une réserve de parc national, une réserve d’aire marine de conservation et un site du patrimoine haïda.
Titre : Contrôler le crabe vert, une espèce envahissante, dans la réserve de parc national, réserve d’aire marine nationale de conservation et site du patrimoine haïda Gwaii Haanas
[Des images panoramiques de l’eau bleue et des montagnes vertes de Gwaii Haanas sont visibles à l’écran.]
[Les employées en conservation des ressources, Charlotte, Chavonne et d’autres membres de l’équipe pilotent le bateau à l’emplacement de recherche à Gwaii Haanas.]
Gwaii Haanas est cogéré avec la Nation haïda.
Cette semaine nous travaillons avec l’équipe de recherche sur le crabe vert du Conseil de la Nation haïda.
[Texte] Le crabe vert est l’une des espèces aquatiques les plus envahissantes au monde.
[Gin prépare des pièges à crabes à l’arrière du bateau de recherche.]
[Insigne d’identification] Gin Kampen, assistante, intervention pour le crabe vert, Conseil de la Nation haïda
Gin, qu’est-ce que nous cherchons?
[Gin s’adresse à la caméra tout en continuant de préparer les pièges à crabes.]
Nous sommes à la recherche du crabe vert, lequel est une espèce envahissante à Haida Gwaii.
[Un crabe vert marche sur un quai en bois.]
[Texte] Ts’a’ám SG̲énuwaas | Tllga jii.nga sda k̲’uust’an k’inhlG̲ahl | Crabe vert / Carcinus maenas
Il est très nuisible pour l’environnement parce qu’il détruit souvent l’habitat de la zostère.
[Des zostères oscillent doucement sous l’eau.]
Ce qu’il a tendance à faire est de couper la zostère et de se terrer dans les bancs de vase en-dessous, causant de l’instabilité dans le banc de zostères.
[La prise de vue suivante révèle une zone sous l’eau où la zostère a été retirée et le banc de vase en-dessous est exposé.]
Ce n’est pas bon parce que la zostère est comme une pouponnière pour beaucoup de nos espèces indigènes, comme le hareng et le saumon du Pacifique ainsi que les pieuvres et plusieurs autres espèces.
On voit une photo de harengs du Pacifique.
[Texte] Hareng du Pacifique /Clupea pallasii
[On voit une photo de saumons du Pacifique.]
[Texte] Saumon du Pacifique /Onbcorhynchus
[On voit une vidéo d’une pieuvre géante du Pacifique qui se déplace sur le fond marin.]
[Texte] Pieuvre géante du Pacifique / Enteroctopus dofleini
[Un crabe violet du rivage se déplace au fond d’un piège à crabes.]
[Texte] Crabe violet du rivage / Hemigrapsus nudus
Ils supplantent également les crabes indigènes de rivage et les crabes dormeurs juvéniles.
[On voit une photo d’un crabe dormeur.]
[Texte] Crabe dormeur / Metacarcinus magister
Il est donc dommageable pour notre environnement.
[Une femme debout à la proue du bateau met un piège à crabes à l’eau.]
[Texte] Les pièges sont installés dans des zones qui ressemblent à l’habitat typique du crabe vert. Dans 24 heures, nous allons vérifier s’ils contiennent des crabes et nous ferons un relevé des données.
[Une femme pilote un bateau vers le prochain emplacement de pièges à crabes. Une autre femme prépare les pièges.]
[Chavonne lance un piège à crabes à l’eau tandis qu’elle est debout à l’avant d’un bateau en aluminium.]
[Chavonne, Gin et une autre employée de Parcs Canada se tiennent debout à l’avant du bateau tandis que Chavonne s’adresse à la caméra.]
C’est la troisième journée et hier nous avons eu des mauvaises nouvelles.
Auparavant, nous n’avions pas trouvé de crabes verts à Gwaii Haanas, mais hier nous en avons trouvé dans la baie Echo.
C’est très malheureux d’en avoir trouvé.
[Gin pointe le pouce vers le bas devant la caméra.]
Une autre chose accablante est que l’un des ours a attrapé un de nos pièges.
[L’autre employée de Parcs Canada tient un piège à crabes aplati.]
Il est un peu écrasé.
Nous espérons qu’on les trouve seulement à cet endroit, afin que nous puissions atténuer leur impact.
On se croise les doigts.
[Gin soulève un crabe d’Oregon d’un piège à crabes et le montre à la caméra.]
C’est un crabe d’Oregon.
[Texte] Crabe d’Oregon / Hemigrapsus oregonensis
Il a les pattes poilus et il est l’un des « bons » originaires de Haida Gwaii.
[Gin met à nouveau la main dans le piège à crabes, en sort un crabe vert et le montre à la caméra.]
Et il semble que nous avons attrapé un crabe vert, ce qui est très malheureux.
[Texte] Ts’a’ám SG̲énuwaas | Tllga jii.nga sda k̲’uust’an k’inhlG̲ahl | Crabe vert / Carcinus maenas
Il s’agit du premier crabe vert que nous avons capturé à Slim Inlet, ici à Gwaii Haanas.
Donc, vous pouvez voir de chaque côté de ses yeux, il y a cinq pics.
[Une photo d’un crabe vert apparaît. Des étiquettes apparaissent, identifiant chaque pic de chaque côté de ses yeux.]
Si vous observez la forme de la carapace, il est très différent.
[Deux images apparaissent à l’écran. Une d’un crabe violet du rivage identifiée « Indigène - crabe violet du rivage / Hemigrapsus nudus »]
[L’autre image est celle d’un crabe vert, identifiée « Envahissante - Ts’a’ám SG̲énuwaas | Tllga jii.nga sda k̲’uust’an k’inhlG̲ahl | Crabe vert / Carcinus maenas »]
Les crabes de rivage sont souvent carrés ou rectangulaires, tandis que le crabe vert a une forme davantage pentagonale.
[Des vues aériennes montrant les îles et les eaux bleues de Haida Gwaii sont visibles à l’écran.]
[Une main gantée tient un crabe violet du rivage devant la caméra.]
[Texte] Crabe violet du rivage / Hemigrapsus nudus
[Chavonne rie d’elle-même tandis qu’elle tente de filmer une scène, mais que accidentellement elle se filme.]
[En riant] Je l’ai inversé.
[Debout à l’avant d’un bateau, Gin tient un crabe vert dans une main et un appareil de mesure dans l’autre.]
Donc, maintenant que nous avons trouvé des crabes verts, qu’elle est la prochaine chose que nous devons faire?
Nous allons prendre note de la taille et du sexe du crabe vert,
et nous allons ensuite le retirer de l’environnement marin.
[Des vues aériennes d’un îlot rocheux de Gwaii Haanas apparaissent.]
[Texte] Une fois que le crabe vert s’établit, il est quasi impossible de le retirer complètement, mais nous pouvons limiter son impact sur l’écosystème.
[Texte] Il s’agissait de la première expédition conjointe à Gwaii Haanas pour surveiller l’arrivée du crabe vert européen.
[Texte] Ensemble, nous allons continuer d’atténuer l’impact de l’espèce envahissante.
[Une vue aérienne d’une île couverte d’arbres est visible à l’écran.]
Logo de Parcs Canada
Logo du gouvernement du Canada et logo de la Nation haïda

La zostère marine est une espèce d’importance écologique et un habitat important pour les poissons et autres animaux marins. Les zostères marines atténuent même le changement climatique en stockant le « carbone bleu ». C’est pourquoi Parcs Canada s’emploie à protéger les herbiers de zostères et les rétablir après qu’ils aient été dégradés par des espèces aquatiques envahissantes.

Apprenez-en plus sur ce que Parcs Canada a fait pour prévenir les crabes verts au parc national Kejimkujik Bord de mer, en Nouvelle-Écosse :

Transcription textuelle Le logo de Parcs Canada apparaît
[Musique]
Une carte illustrée de la Nouvelle-Écosse apparaît, avec un symbole graphique marque l’emplacement du parc national Kejimkujik Bord de mer.
[Texte] Parc national Kejimkujik Bord de mer
La caméra fait un plan rapproché dans un lac du parc national Kejimkujik Bord de mer. Une étiquette apparaît dans le coin supérieur gauche, indiquant que nous sommes en 1986.
Le lac est presque entièrement couvert d’herbiers de zostère. Une autre étiquette indique : « 100 % herbiers de zostère »
[Texte] Avant l’invasion du crabe vert
Des crabes verts flottent sous l’eau parmi les zostères.
[Texte] Arrivée du crabe vert
La date sur la carte du lac change à 1987.
[Texte] Diminution des herbiers de zostère en raison de l’invasion du crabe vert
Les années dans le coin gauche commencent à dérouler rapidement pour indiquer le passage du temps jusqu’à l’année 2009. À mesure que les années passent, la quantité d’herbiers de zostère qui couvre le lac diminue de 100 % en 1987 à 4 % en 2009.
[Texte] Retrait des crabes verts
Un compteur apparaît et son compte commence à augmenter, indiquant le nombre de crabes verts qui ont été retirés du lac entre 2009 et 2016.
En 2016, déjà 1 743 951 crabes ont été retirés du lac.
À mesure que le nombre de crabes retirés augmente, le pourcentage de zostères augmente aussi.
[Texte] 34 % des herbiers de zostère rétablis de 2010 à 2016
Des zostères dansent doucement sous l’eau tandis que de petits poissons nagent parmi elles.
Le logo de Parcs Canada apparaît
Image sous-marine d’un crabe vert se déplaçant au-dessus d’une zostère marine morte.
Le crabe vert, une espèce envahissante, détruit les zostères marines en cherchant des myes communes. Les zostères marines constituent un important habitat de reproduction pour de nombreuses espèces de valeur culturelle et économique, comme le homard.

Ces mesures aident l’environnement marin à se rétablir.

Hôtes indésirables

Les espèces aquatiques envahissantes arrivent souvent dans de nouveaux environnements par accident. Par exemple, la moule zébrée et le crabe vert peuvent se retrouver à faire de l’« auto-stop » sur un bateau vers un nouveau plan d’eau.

Transcription textuelle Ces passagers clandestins détruisent les écosystèmes.
La moule zébrée s'accroche aux bateaux, canots, kayaks et jouets de plage
transportée involontairement de lac en lac
Le personnel du parc national du Mont-Riding surveille les lacs pour s'assurer qu'ils ne soient pas contaminés.
En 2017, des tests ont révélé la présence d'ADN environnementale de la moule zébrée dans le lac Whirlpool.
Il a ét édécidé d'interdire l'accès au lac et aux terrains de camping environnants.
Cette approche est conforme aux normes internationales pour prévenir la propagation de cette espèce envahissante.
Jusqu'à présent, aucune larve n'a été trouvée.
Le personnel de Parcs Canada inspecte toutes les embarcations dans le parc
et les décontaminent lorsque nécessaire.
Faites inspecter vos articles de plage et protégez les lacs que vous aimez.
Le parc du Mont-Riding est magnifique.
Faites en sorte qu'il en soit toujours ainsi.
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pc.gc.ca/parcsencoulisse
Deux membres du personnel de Parcs Canada s’accroupissent sur un quai pour inspecter soigneusement un dispositif filaire.
Des membres du personnel de Parcs Canada examinent des échantillonneurs de larves véligères dans le cadre d’un programme de détection des moules zébrées dans le parc national des Lacs-Waterton

Certaines espèces, comme l’omble de fontaine des parcs nationaux des Rocheuses, ont été introduites pour la pêche récréative. À cette époque, les répercussions de l’omble de fontaine (en anglais seulement) sur l’écosystème étaient moins connues.

Les espèces aquatiques envahissantes peuvent être des parasites, comme le tournis des truites, qui peut nuire gravement aux poissons. Les espèces aquatiques envahissantes peuvent également être des plantes, comme les espèces non indigènes de myriophylle à épi, de phragmites et de quenouille.

Rétablissement du marais au parc national de la Pointe-Pelée

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Coûts élevés

Ce ne sont pas seulement les environnements qui souffrent. Les espèces aquatiques envahissantes peuvent avoir un effet négatif sur les valeurs sociales et culturelles de l’être humain. Cela inclus l’accès à l’eau pour la navigation de plaisance, la récolte autochtone et la pêche récréative. Les pêcheries sont mises à mal lorsque les espèces envahissantes s’attaquent aux poissons indigènes que les gens aiment pêcher.

Certains envahisseurs peuvent même entraîner la fermeture forcée (en anglais seulement) d’une plage, d’un lac ou d’une rampe de mise à l’eau, empêchant son utilisation et sa jouissance.

Des amas denses de petits coquillages recouvrent la majeure partie d’une grande hélice de bateau.
Les moules zébrées envahissantes peuvent endommager les infrastructures, comme les bateaux, les hélices, les quais, et les tuyaux sous-marins.
Un membre du personnel de Parcs Canada s’agenouille, tout en étendant un outil d’inspection sous une remorque à bateau.
Un membre du personnel de Parcs Canada vérifie la présence d’espèces aquatiques envahissantes sur un bateau avant qu'il ne puisse entrer dans les eaux protégées d’un parc national

La prévention de l’introduction et de la propagation des espèces aquatiques envahissantes est coûteuse. Pourtant, la prévention est bien moins coûteuse que le contrôle, la gestion et la surveillance, une fois que l’espèce envahissante est installée. Mieux vaut prévenir que guérir!

Lisez 3 courtes histoires à propos de ce travail

    Parc national du Mont-Riding

  • Il est temps d’être créatif au Mont-Riding

    Manitoba

    En 2020, des pêcheurs à la ligne du parc national du Mont-Riding ont alerté le personnel de la présence d’achigan à petite bouche dans le lac Clear. En tant que superprédateur, l’achigan envahissant peut rivaliser avec d’autres poissons. Il les mange aussi, réduisant ainsi leurs populations.

    Lac Clear

    Le lac Clear (Noozaawinijing/Wagiiwing) est considéré comme sacré par le peuple local Anishinaabe et ses ancêtres. Il s’agit d’un lieu important où les peuples autochtones pêchent.

    La Première Nation ojibway de Keeseekoowenin (PNOK) pêche du poisson dans le lac depuis de nombreuses générations. Depuis le retour de la réserve indienne Clear Lake no 61A dans la PNOK, la tradition et la cérémonie sont également revenues. Les femmes ont repris leur rôle ancestral de gardiennes des eaux vivifiantes autour du lac.

    Une personne dans un petit bateau pointe vers le haut du rivage, tout en regardant attentivement au loin.
    John Sportak, membre de la communauté locale de la PNOK, transmet ses connaissances sur le lac Clear au personnel de Parcs Canada
    La même personne ouvre un piège à fil cylindrique de taille moyenne, alors qu’elle se trouve sur un bateau.
    John retire un piège à écrevisses lors de la surveillance du lac Clear. L’achigan à petite bouche envahissant se nourrit d’écrevisses dont se nourrissent les poissons indigènes

    Le lac est sacré. Nous y organisons des cérémonies. Nous essayons de nous souvenir des méthodes traditionnelles pour qu’elles ne soient pas oubliées. Le lac Clear est important pour l’avenir de mes enfants. J’ai la responsabilité d’assurer la conservation du lac. Je veux qu’il soit là pour les sept prochaines générations au moins.

    John Sportak
    Première Nation ojibway de Keeseekoowenin
    Une femme autochtone en tenue de cérémonie est assise à côté de son partenaire autochtone qui tient un tambour à main.
    Carolyn Brazeau et John Sportak lors d’un festin de lancement et d’une cérémonie du tambour sur leurs terres ancestrales
    Quatre adultes et un enfant sourient à l’appareil-photo devant un bateau sur le rivage.
    Le personnel de Parcs Canada et les membres de la communauté de la PNOK se préparent pour une journée de travail sur le terrain

    Le lac Clear est spécial sur le plan écologique. Le lac est également une attraction majeure pour les visiteurs ainsi que pour les plaisanciers et les pêcheurs à la ligne.

    Large fish swimming along the sandy lakebed beneath crystal clear waters.
    Des meuniers noirs migrent vers une rivière depuis le lac Clear. Photo : Sean Frey/Parcs Canada
    Deux plaisanciers utilisent un kayak jaune et un kayak rouge pour pagayer sur un lac calme.
    Les kayakistes aiment utiliser le lac Clear pour leurs loisirs

    Pour ces raisons, le personnel de Parcs Canada et la PNOK ont un intérêt commun à protéger le lac Clear des espèces aquatiques envahissantes.

    Résoudre le problème

    En 2021 et de nouveau en 2022, Parcs Canada et la PNOK se sont unis pour éliminer l’achigan à petite bouche au moyen de la pêche électrique. La pêche électrique ne tue pas les poissons, elle les étourdit brièvement.

    Pendant ce temps, tous les poissons étourdis, étaient capturés avec un filet. L’équipe a compté et mesuré les poissons indigènes avant de les relâcher dans l’eau. Les achigans ont ensuite été euthanasiés sans cruauté et conservés pour la science.

    Trois membres du personnel de Parcs Canada regardent par la fenêtre de la timonerie de leur bateau sur un lac.
    Le personnel de Parcs Canada sur le lac Clear est prêt à éliminer l’achigan à petite bouche envahissant
    Sept membres d’équipage et divers équipements à bord d’un bateau de pêche électrique au crépuscule.
    Le personnel de Parcs Canada et les partenaires autochtones ont recours à la pêche électrique pour éliminer les espèces envahissantes

    Les membres de la PNOK ont généreusement offert leur temps et leurs connaissances à Parcs Canada. Il s’agissait notamment de connaître l’écosystème du lac Clear, les relations entre les espèces et le comportement des poissons à certaines périodes de l’année.

    Le bateau de pêche électrique a également bénéficié d’un équipage au complet en 2022, constitué de membres de la communauté locale Anishinaabe. Cela a permis de tisser des relations et de renforcer les compétences et la confiance dans le processus.

    Parcs [Canada] a beaucoup apprécié que je partage les connaissances que j’ai acquises au fil des ans. C’était très agréable d’être reconnus pour notre apprentissage de la vie en tant que personnes culturelles et traditionnelles. Tout le monde parle de la réconciliation. Avec cette relation qui se construit, je la vois vraiment se concrétiser. Cela ouvre des portes et permet de mieux comprendre.

    John Sportak et Carolyn Brazeau
    Première Nation ojibway de Keeseekoowenin

    Malgré ces efforts, la pêche électrique n’a pas permis d’éliminer les plus gros achigans reproducteurs. Les achigans à petite bouche mâles construisent et gardent les nids dans les eaux peu profondes. Si ces « poissons gardiens » sont éliminés, les nids ne survivront probablement pas.

    L’histoire en marche

    Le personnel de Parcs Canada, ainsi que deux étudiants de l’Université Thompson Rivers et de l’Université de Brandon, de même que des membres de la PNOK, ont conçu une étude pilote visant à éliminer ces achigans à l’aide de la pêche au harpon. La pêche au harpon est utilisée pour contrôler les poissons envahissants dans l’océan, mais rarement dans les systèmes d’eau douce.

    Depuis un bateau, l’équipe a fait voler un drone au-dessus du lac Clear pour repérer et localiser les nids. Les harponneurs ont ensuite nagé vers le nid. Quelques minutes après être entrés dans l’eau, les pêcheurs au harpon ont souvent réussi à éliminer le poisson gardien.

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    Une occasion précieuse

    Les achigans à petite bouche capturés par pêche électrique ont été mesurés et examinés par les membres de la communauté de la PNOK et le personnel de Parcs Canada. Ils voulaient comprendre l’âge, le sexe et le régime alimentaire des achigans envahissants.

    Parcs Canada a appliqué des recherches de pointe pour appuyer certains de ces travaux. Le personnel a réalisé des tests ADN sur des excréments d’achigans pour découvrir ce que les poissons mangeaient. S’ils découvrent l’incidence de l’achigan sur les autres poissons, le personnel et la PNOK peuvent décider de la meilleure façon de protéger le lac Clear – ensemble.

    Les membres de la communauté autochtone et le personnel de Parcs Canada utilisent divers outils pour disséquer et mesurer le poisson.
    Le personnel de Parcs Canada et les partenaires communautaires de la PNOK traitent le poisson envahissant à terre. Ils collectent des données scientifiques sur le poisson
    Ces renseignements les aident à comprendre la population de poissons envahissante

    La PNOK a transmis au personnel de Parcs Canada des connaissances traditionnelles sur le nettoyage, la cuisson et la conservation du poisson, ainsi que sur ses utilisations culturelles. Toutes les parties comestibles du poisson ont été données aux Premières nations locales, de sorte que rien n’a été gaspillé.

    C’était une occasion précieuse pour les personnes de la communauté [de la PNOK] et le personnel de prendre part à la science, de diffuser des connaissances et d’apprendre ensemble. Chaque journée s’est ouverte par une prière et une offrande de tabac, dirigée par un membre de la communauté [de la PNOK]. C’était une excellente façon de commencer les travaux et de rendre hommage aux personnes qui ont toujours été là.

    Michele Nicholson, écologiste aquatique
    Parc national du Mont-Riding

    Le personnel de la conservation a travaillé avec les forces de l’ordre du parc pour modifier le règlement sur les permis de pêche. Ce changement a permis aux pêcheurs à la ligne d’attraper davantage d’achigans à petite bouche. Ainsi, les pêcheurs à la ligne ont fait partie de la solution pour éliminer les espèces aquatiques envahissantes.

  • Parc national et lieu historique national Kejimkujik

    Une première mondiale à Kejimkujik

    Nouvelle-Écosse

    Restez à l’écart

    Le brochet maillé est un poisson d’eau douce envahissant en Nouvelle-Écosse. Il a été découvert à Kejimkujik en 2018. Il n’a fallu que quelques années pour que cet envahisseur se répande dans toutes ses eaux.

    Le brochet maillé est un prédateur vorace qui fait concurrence aux poissons indigènes pour la nourriture. Il mange presque tout ce qui se trouve dans l’eau, y compris les poissons, les reptiles, les grenouilles, les libellules et même les canetons!

    Le personnel de Parcs Canada devait empêcher le brochet maillé de se propager davantage et empêcher d’autres poissons envahissants d’entrer. En 2019, le personnel a donc construit deux barrières à poissons. Ces barrières modulaires ont été des outils utiles pour réduire le mouvement des poissons envahissants. Parcs Canada a trouvé cette technique utile pour gérer les systèmes aquatiques fermés de petite taille, comme les lacs.

    Le personnel a surveillé les zones situées immédiatement en aval des barrières lors des pics de migration des poissons. Au besoin, Parcs Canada a aidé les poissons indigènes à franchir les barrières.

    Une grande grille métallique soutenue par deux structures en ciment se trouve au-dessus d’une rivière dans une forêt.
    Barrière à poissons modulaire au ruisseau Cobrielle dans le parc national et lieu historique national Kejimkujik

    Une conservation efficace

    Une fois que le brochet maillé a été contenu, le personnel a pu éliminer le poisson envahissant. Le personnel de Kejimkujik a acheté le premier bateau de pêche électrique à moteur électrique au monde, un outil puissant pour surveiller et éliminer le brochet envahissant.

    Nous avons déjà réussi à travailler avec nos homologues provinciaux en utilisant un bateau de pêche électrique pour éliminer les poissons envahissants. L’achat de cet équipement par nous-mêmes était l’occasion d’investir dans une technologie plus verte et de rendre nos opérations plus écologiques.

    Brandon Nilsen, coordonnateur de projet
    Parc national et lieu historique national Kejimkujik

    Ce bateau contribue à accroître la capacité de Parcs Canada à éliminer les poissons envahissants, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre grâce à l’utilisation d’un moteur électrique plus propre et plus silencieux.

    Deux membres du personnel de Parcs Canada se penchent sur un bateau métallique tenant des filets écopes, tandis qu’un autre membre conduit le bateau.
    Le bateau de pêche électrique, fonctionnant à l'électricité de Kejimkujik
    Un membre du personnel de Parcs Canada tient un poisson pendant qu’un autre fouille dans un conteneur à bord d’un bateau.
    Le personnel élimine le brochet maillé envahissant de l’écosystème d’eau douce

    Comment les pêcheurs peuvent contribuer

    Un insigne en tissu portant les mots « Kejimkujik fish management, 2021, volunteer researcher » (Gestion des poissons à Kejimkujik, 2021, chercheur bénévole) ainsi que l’image d’un poisson et le logo de Parcs Canada est présenté au-dessus d’une carte.
    Cet écusson très prisé est remis aux pêcheurs de Kejimkujik qui fournissent des données sur leurs prises pour la recherche

    Le personnel de la conservation a également travaillé avec les forces de l’ordre du site. Ensemble, ils ont créé de nouvelles règles qui obligent les pêcheurs à relâcher tous les poissons indigènes et à garder tous les poissons envahissants.

    Les membres de l’équipe ont également mis au point un programme de journal pour les pêcheurs à la ligne afin de tirer parti des expériences et des observations des pêcheurs récréatifs à Kejimkujik. Le programme a permis de recueillir chaque année des centaines d’heures de données que Parcs Canada utilise pour éclairer la gestion des écosystèmes d’eau douce.

    Il a également permis de créer un dialogue : le programme sert d’outil de mobilisation pour parler des espèces aquatiques envahissantes. Les pêcheurs reçoivent un écusson chaque année où ils retournent leur journal.

    Cette initiative très réussie a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme. Les gardiens de l’eau douce « pêchent à la ligne » chaque année pour obtenir leur écusson très prisé!

  • ADN environnemental

    Nous savons que vous êtes là

    ADNe

    Ce n’est que lorsqu’une espèce est détectée, qu’elle peut être cartographiée et éliminée. Parcs Canada utilise notamment une technologie novatrice pour détecter les envahisseurs aquatiques; on l’appelle l’ADN environnemental (ADNe).

    Détecter les indices

    Cette méthode sert de sonnette d’alarme précoce pour les espèces aquatiques envahissantes. Elle permet de détecter les espèces à partir de l’ADN laissé dans l’eau.

    Une fois que Parcs Canada sait que des espèces envahissantes sont présentes grâce à l’ADNe, le personnel peut prendre des mesures pour les gérer et empêcher leur propagation. Le personnel peut par exemple assurer l’ouverture ou la fermeture des points d’accès à l’eau (en anglais seulement), comme les rampes de mise à l’eau et les plages.

    Certains scientifiques de Parcs Canada utilisent également l’ADNe pour savoir si des espèces en voie de disparition (en anglais seulement) se trouvent dans les eaux.

    Deux membres du personnel de Parcs Canada travaillent au bord d’un lac. L’un d’eux tient une poutre de soutien dans l’eau. L’autre est à genoux, porte des gants et tient un appareil.
    Le personnel de conservation du parc national et lieu historique national Kejimkujik recueille et traite des échantillons d’ADNe provenant d’un lac
    68.	Gros plan d’une personne aux mains gantées utilisant soigneusement une seringue pour vider un échantillon dans un flacon à code couleur. À côté d’elle se trouve un plateau avec de nombreuses rangées de flacons rouges, jaunes, blancs et verts.
    Les scientifiques aquatiques utilisent l’ADNe pour détecter la présence d’espèces aquatiques envahissantes et d’espèces menacées dans l’eau

    Affaire résolue

    L’utilisation de l’ADNe comme outil aide Parcs Canada à prendre des décisions sur les efforts de gestion et d’intervention nécessaires. Elle fournit également la preuve que les mesures de conservation fonctionnent.

Le monde de l’eau

Les espèces envahissantes sont très difficiles à gérer dans les écosystèmes aquatiques. De nombreux milieux aquatiques sont reliés. C’est pourquoi il est difficile de contrôler la propagation des espèces aquatiques envahissantes.

Parfois, les espèces aquatiques envahissantes pénètrent dans un parc national à partir des eaux en amont qui s’y jettent. La mise à l’eau d’un bateau venant d’autres eaux peut amener de petits envahisseurs aquatiques ou des fragments de plantes.

Contrairement à ce qui se passe sur terre, on ne voit pas toujours les espèces aquatiques envahissantes. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’ADNe est un outil si efficace pour détecter les espèces aquatiques envahissantes.

Agir

Parcs Canada prend de nombreuses mesures pour prévenir et gérer les espèces aquatiques envahissantes. Selon Megan Goudie, scientifique des écosystèmes à Parcs Canada, « une fois qu’une espèce aquatique envahissante est confirmée, des mesures de gestion doivent être prises en fonction du risque. »

Parcs Canada travaille avec de nombreuses personnes et organisations de partout au pays et dans le monde, et apprend d’elles. De nombreuses personnes doivent travailler à une solution.

Un groupe de 10 membres du personnel de Parcs Canada et membres de la communauté autochtone sourient sur le rivage devant leur bateau de pêche électrique, qui est mis à l’eau sur une remorque.
Personnel de Parcs Canada et membres de la PNOK dans le parc national du Mont-Riding. Ensemble, ils défendent le lac Clear contre l’invasion de l’achigan à petite bouche

Parcs Canada collabore avec :

  • des nations et communautés autochtones
  • d’autres ministères fédéraux
  • les provinces et territoires
  • des universités et collèges
  • des organisations non gouvernementales
  • le public

Ensemble, nous utilisons différentes méthodes pour lutter contre les espèces aquatiques envahissantes. Nous diffusons et adoptons des pratiques exemplaires. En voici quelques-unes :

  • La création de plans de détection précoce et de surveillance
  • La cartographie de leur invasion
  • La gestion de leur propagation et de leur élimination, comme la construction de barrières infranchissables pour les poissons envahissants
  • L’application d’outils réglementaires, comme les postes d’inspection des embarcations obligatoires
  • La restauration des écosystèmes après l’élimination des espèces envahissantes
  • La protection des espèces en péril et de leurs habitats

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Votre rôle dans la protection des écosystèmes aquatiques

Les visiteurs des lieux gérés par Parcs Canada jouent un rôle clé dans la prévention des espèces aquatiques envahissantes et la protection des espèces en péril.

Voici quelques moyens de nous aider :

  • Arrêtez les auto-stoppeurs aquatiques. Nettoyez, vidangez et séchez votre embarcation, votre planche à pagaie, votre canot, vos jouets et tout votre matériel avant et après utilisation :
    • Nettoyez la boue, le sable, les parties de plantes ou d’animaux sur tous les objets avant de quitter le rivage
    • Vidangez toute l’eau des embarcations, des remorques et des équipements. Renversez ou inclinez les. Ouvrez tous les compartiments. Retirez les bouchons de vidange
    • Séchez complètement les articles avant d’entrer dans une rivière, un étang, un lac ou un cours d’eau
  • Ne les laissez pas s’égarer! Pour la sécurité de nos eaux et la santé des écosystèmes locaux, il est illégal de relâcher des plantes et des animaux dans tout lieu géré par Parcs Canada
    Gros plan d’un poussin pelucheux qui sort sa tête de la végétation du marais.
    Un bébé Petit Blongios au parc national de la Pointe-Pelée, une espèce menacée
    Gros plan d’une fleur rose à cinq pétales poussant dans un marais.
    Le ketmie des marais est une fleur en voie de disparition que Parcs Canada s’efforce de protéger dans le parc national de la Pointe-Pelée

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