Cabane alpine Stanley Mitchell
Édifice fédéral du patrimoine reconnu
Parc national du Canada Yoho, Colombie-Britannique
Vue générale de la place
© Parks Canada Agency/Agence Parcs Canada, 1998.
Adresse :
Vallée de la Little Yoho, Terrain de camping Hoodoo Creek, Parc national du Canada Yoho, Colombie-Britannique
Loi habilitante :
La Politique du Conseil du Trésor sur la gestion des biens immobiliers
Date de désignation :
2000-02-03
Dates :
-
1939 à 1939
(Construction)
Événement, Personne, Organisation :
-
A. McCoubrey
(Architecte)
-
H.A. Dowler pour le Club alpin du Canada
(Constructeur)
Ministère gardien
Parcs Canada
Référence du rapport BEEFP
98-074
Numero RBIF :
18730 00
Description du lieu patrimonial
La cabane alpine Stanley Mitchell est un refuge rustique en rondins situé à la lisière de la forêt, d’où l’on peut apprécier le panorama de la prairie qui débouche sur le glacier et les montagnes. Le refuge est composé d’une partie centrale flanquée de deux ailes modestes. Le tout est coiffé d’un toit à deux versants très pentu. L’entrée principale, au centre du bâtiment, est abritée par une véranda à pignon. La désignation se limite au tracé au sol du bâtiment.
Valeur patrimoniale
La cabane alpine Stanley Mitchell est un édifice fédéral du patrimoine reconnu en raison de son importance historique, de l’intérêt qu’il présente sur le plan architectural et de la place privilégiée qu’il occupe dans son milieu.
Valeur historique
La cabane alpine Stanley Mitchell, qui a été construit par le Club alpin du Canada pour ses membres, est associé à l’essor de l’alpinisme au Canada et à l’ouverture du parc national du Canada Yoho au ski de haute montagne et aux loisirs d’hiver.
Valeur architecturale
La cabane alpine Stanley Mitchell est un bon exemple d’architecture rustique. Les matériaux naturels et les techniques de construction reflètent son esthétique rustique. Elle est aussi un très bel exemple de conception fonctionnelle devant servir d’installation de base pour les programmes de camps pendant l’été et les randonnées de ski en hiver.
Valeur environnementale
La cabane alpine Stanley Mitchell conserve un rapport historique inchangé avec le caractère naturel de son emplacement au sein du parc national du Canada Yoho. Situé dans une prairie alpine au bord d’une forêt de conifères, le refuge s’intègre à son cadre pittoresque et est bien connu des randonneurs et des alpinistes.
Sources : Kate MacFarlane, Cabane alpine Stanley Mitchell, Vallée Little Yoho, parc national du Canada Yoho (Colombie-Britannique), Bureau d’examen des édifices fédéraux du patrimoine, rapport de recherche, 98-074; Cabane alpine Stanley Mitchell, Vallée Little Yoho, parc national du Canada Yoho (Colombie-Britannique), Énoncé de la valeur patrimoniale 98-074.
Éléments caractéristiques
Les éléments suivants, qui définissent le caractère de la cabane alpine Stanley Mitchell, devraient être respectés.
L'esthétique rustique, c’est-à-dire :
la simplicité de la forme générale du bâtiment, c’est-à-dire l’échelle, la volumétrie et la composition symétrique du bloc principal, la véranda de l’entrée et les ailes latérales, tous ces éléments étant protégés par des toits à deux versants très pentus; le choix de méthodes et de matériaux de construction d’origine locale et les détails de conception rustiques comme les rondins écorcés posés à l’horizontale assemblés à queue d’aronde, les chevrons apparents de l’avant-toit, le foyer et la cheminée en maçonnerie de moellons bruts, les poutres et les solives apparentes, le plancher de bois franc et l’inscription gravée sur le manteau en bois de la cheminée.
Le rapport historique inchangé entre la cabane alpine Stanley Mitchell et la prairie alpine où il se trouve et la façon dont il s’intègre à son cadre pittoresque et est connu des randonneurs et des alpinistes qui fréquentent le parc national du Canada Yoho, c’est-à-dire :
le rapport inchangé entre le refuge et son emplacement naturel; l’apparence rustique, dans son ensemble, du refuge et les matériaux naturels dont il est construit et qui s’harmonisent avec le cadre naturel; l’emplacement bien en vue du refuge, dans une prairie à la lisière de la forêt.
Énoncé de valeur patrimoniale
Avis de non-responsabilité -
L'énoncé de valeur patrimoniale a été mis en place par le BEÉFP, afin de clarifier l'objet de la désignation d'un bâtiment fédéral du patrimoine et ce qui confère à l'édifice son importance patrimoniale. Il est donc un document de référence clé pour toute personne impliquée dans un projet d'intervention sur des édifices fédéraux du patrimoine et il est utilisé par le BEÉFP lors de ses examens d'intervention.
Le refuge alpin Stanley Mitchell a été construit en 1939 par H.A. Dowler pour le Club Alpin du Canada, d’après les plans de A. McCoubrey. Les modifications apportées au refuge sont les suivantes : ajout de volets (1952), installation d’une fondation en pierre et d’une toiture en tôle (1961), remplacement des rondins pourris près de la fondation, nouvelle véranda et rénovations intérieures, y compris la plomberie (1978), l’ajout d’isolant (1980) et le remplacement de fenêtres (1994). L’Agence de Parcs Canada est responsable du bâtiment. Voir le dossier du BEÉFP 98-74.
Raisons de la désignation
Le refuge alpin Stanley Mitchell a été désigné édifice «reconnu» en raison de son importance historique, de l’intérêt qu’il représente sur le plan architectural et de la place privilégiée qu’il occupe au sein de son milieu.
Construit par le Club Alpin du Canada pour ses membres, le refuge alpin Stanley Mitchell est associé à l’essor de l’alpinisme au Canada ainsi qu’à l’ouverture du parc national Yoho au ski de haute montagne et aux activités récréatives d’hiver.
Conçu de manière fonctionnelle afin de servir de camp de base aux programmes de camp d’été et de randonnées d’hiver à ski, le refuge alpin Stanley Mitchell offre à la fois un abri où dormir et un lieu pour faire à manger. Construit à l’aide de méthodes et de matériaux correspondant à l’esthétique rustique, le bâtiment est un bon exemple d’architecture rustique.
Situé dans une prairie alpine au bord d’une forêt de conifères, le refuge alpin Stanley Mitchell s’intègre bien à son cadre pittoresque et est bien connu des randonneurs et des alpinistes. L’aspect naturel du site est demeuré intact depuis la construction du refuge alpin.
Éléments caractéristiques
Témoignant de l’essor de l’alpinisme et du ski de haute montagne au Canada, le bâtiment possède un plan simple et fonctionnel composé d’un bloc central pour le séjour et les repas et d’un espace sous les combles pour dormir, flanqué de deux ailes contenant une cuisine. Cet aménagement répond à l’utilisation du bâtiment comme camp de base, offrant un endroit ou dormir et faire à manger.
L’esthétique rustique du bâtiment se retrouve dans les éléments suivants :
- La simplicité de la forme générale du bâtiment, c’est-à-dire l’échelle, la volumétrie et la composition symétrique du bloc principal, la véranda de l’entrée et les ailes, tous ces éléments étant abrités par des toits à pignons à forte pente;
- Le choix de méthodes et de matériaux de construction locaux, les détails de conception rustique comme les rondins écorcés, posés horizontalement, avec une encoignure chevauchée pour la charpente, les chevrons exposés de l’avant-toit, le foyer et la cheminée en maçonnerie de moellons bruts, les poutres et les solives apparentes dans les espaces de séjour et de repas, le plancher de bois franc et l’inscription gravée sur le manteau en bois du foyer.
Le refuge est situé dans une prairie alpine au bord d’une forêt de conifères; l’arrière du bâtiment est protégé des éléments par de grands arbres et l’avant du bâtiment offre une vue panoramique de la prairie se terminant sur un glacier et les montagnes President et Vice-President. Depuis la construction du refuge, l’intégrité de la relation entre le bâtiment et son site est demeurée intacte.