Chalet des gardes du parc

Édifice fédéral du patrimoine reconnu

Parc national du Canada du Mont-Revelstoke, Colombie-Britannique
Vue en angle du Chalet des gardes du parc au lac Eva, qui montre ses murs en rondins posés à l’horizontale, assemblés à queue d’aronde et percés d’une porte en planches et de deux fenêtres à guillotine fixe à carreaux multiples, 1986. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1986.
Vue générale
© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1986.
Vue en angle du Chalet des gardes du parc au lac Eva, qui montre ses murs en rondins posés à l’horizontale, assemblés à queue d’aronde et percés d’une porte en planches et de deux fenêtres à guillotine fixe à carreaux multiples, 1986. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1986.Vue de la façade du Chalet des gardes du parc au lac Eva, qui montre le pignon avant du chalet enchâssé dans un porche encadré par les pannes prolongées du toit et par les poteaux verticaux qui servent de support, 1986. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1986.
Adresse : Lac-Eva, Parc national du Canada du Mont-Revelstoke, Colombie-Britannique

Loi habilitante : La Politique du Conseil du Trésor sur la gestion des biens immobiliers
Date de désignation : 1988-02-02
Dates :
  • 1928 à 1928 (Construction)

Événement, Personne, Organisation :
  • Division de l’architecture et des plans du Service national des parcs  (Architecte)
  • William Cromarty  (Architecte)
Autre nom(s):
  • Chalet des gardes du parc du lac Eva  (Autre nom)
Ministère gardien Parcs Canada
Référence du rapport BEEFP 87-048
Numero RBIF : 18753 00

Description du lieu patrimonial

Le Chalet des gardes du parc se trouve à l’intérieur du parc national du Canada Mont-Revelstoke, à la limite sud-ouest du lac Eva. Il s’agit d’un bâtiment rectangulaire, d’un étage, en rondins, coiffé d’un toit à deux versants à pente moyenne et prolongé à l’avant par un porche. La désignation se limite au tracé au sol du bâtiment.

Valeur patrimoniale

Le Chalet des gardes du parc est un édifice fédéral du patrimoine reconnu en raison de son importance historique, de l’intérêt qu’il présente sur le plan architectural et de la place privilégiée qu’il occupe dans son milieu.

Valeur historique
Le Chalet des gardes du parc est associé aux efforts déployés par les gardes de parc national du Canada Mont-Revelstoke afin de mettre en œuvre la philosophie et le mandat du Service des parcs nationaux de protéger la flore et la faune sur les terres réservées comme parc par le gouvernement fédéral. La construction de l’abri a coïncidé avec l’achèvement de la route menant au sommet du mont Revelstoke et l’aménagement d’installations de camping dans la région du lac Balsam.

Valeur architecturale
Le Chalet des gardes du parc est un bon exemple d’un abri construit d’après un plan uniformisé à caractère rustique élaboré par le Service des parcs nationaux. Cette cabane en rondins d’une seule pièce est d’un type propre à l’Ouest du Canada et on en voyait de nombreux exemples dans la région avant 1950. Le Chalet des gardes du parc témoigne d’une exécution soignée et de l’emploi de matériaux de construction naturels.

Valeur environnementale
Le Chalet des gardes du parc conserve un rapport inchangé avec son emplacement original. D’apparence rustique, il s’intègre au caractère naturel de son cadre situé dans un parc montagneux. Son emplacement, sur un terrain élevé à proximité du lac, rehausse son apparence pittoresque.

Sources : James De Jonge, Chalet des gardes de parc du lac Eva, Parc national du Mont-Revelstoke (Colombie-Britannique), Bureau d’examen des édifices fédéraux du patrimoine, rapport de recherche, 87-048; Chalet des gardes de parc, Parc national du Mont-Revelstoke (Colombie-Britannique), Énoncé de la valeur patrimoniale, 87-048.

Éléments caractéristiques

Les éléments qui définissent le caractère du Chalet des gardes du parc, devraient être respectés.

Sa conception normalisée à caractère rustique ainsi que la qualité de l’exécution et des matériaux, par exemple: son bâtiment rectangulaire simple, d’un étage, coiffé d’un toit à deux versants à pente moyenne; ses murs en rondins posés à l’horizontale assemblés à queue d’aronde et percés d’une porte en planches et de deux fenêtres à guillotine fixe à carreaux multiples; le pignon avant du chalet, enchâssé dans un porche encadré par les pannes prolongées du toit et par les poteaux verticaux qui servent de support; l’intérieur simple et dépouillé, aux murs faits de rondins et aux planchers de bois.

La façon dont le Chalet des gardes du parc entretient un rapport inchangé avec son emplacement et s’intègre au caractère naturel de son emplacement dans un parc montagneux, c’est-à-dire: le rapport soutenu entre le bâtiment et son emplacement relativement isolé, caractérisé par des arbres matures et l’étendue du lac; l’apparence rustique du chalet qui s’intègre au cadre pittoresque des lieux.

Énoncé de valeur patrimoniale

Avis de non-responsabilité - L'énoncé de valeur patrimoniale a été mis en place par le BEÉFP, afin de clarifier l'objet de la désignation d'un bâtiment fédéral du patrimoine et ce qui confère à l'édifice son importance patrimoniale. Il est donc un document de référence clé pour toute personne impliquée dans un projet d'intervention sur des édifices fédéraux du patrimoine et il est utilisé par le BEÉFP lors de ses examens d'intervention.

L'abri du lac Eva a été construit en 1928 comme abri pour les gardiens en patrouille dans les limites du parc national du Mont-Revelstoke, au coin sud-ouest du lac Eva. Cet abri semble avoir été construit selon un plan uniformisé préparé par la Division de l'architecture et des plans du Service national des parcs, sous la direction de William Cromarty, chef de la division. Aujourd'hui, l'abri appartient au Service canadien des parcs. Voir le rapport 87-48.

Raisons de la désignation
L'abri a été désigné "reconnu" avant tout à cause de son association avec les origines du parc national, de sa conception simple et rustique, et de son importance par rapport à son environnement.

L'une des plus vieilles structures érigées dans le parc national du Mont-Revelstoke, l'abri fait partie d'un groupe de quatre construits avant 1930 pour les besoins des gardiens en patrouille dans le parc en vue de protéger la flore et la faune contre les dommages causés par les chasseurs et les incendies de forêt. La construction de l'abri a coïncidé avec l'achèvement de la route jusqu'au sommet du mont Revelstoke et le développement des installations de camping dans la région du lac Balsam.

Construit d'après un plan uniformisé élaboré par le Service national des parcs à l'usage des gardiens en patrouille, cette cabane en bois rond à une seule pièce est d'un type qui est propre à l'Ouest du Canada, et dont on voyait de nombreux exemplaires dans la région avant 1950.

Le site original a très peu changé depuis la construction de l'abri. La végétation tout autour a été bien contrôlée, et les nouvelles toilettes ont été installées à une certaine distance de la cabane, de sorte que l'environnement naturel du site est dans une grande mesure intacte.

Éléments caractéristiques
L'abri, simple et rustique, est construit en bois rond. Les murs sont élevés en rondins superposés à l'horizontale, joints en queue d'aronde aux coins et percés par une porte en planches et deux fenêtres à guillotine fixe et à carreaux multiples. Le pignon avant de la cabane comporte une véranda encadrée par les pannes prolongées du toit et portant des poteaux verticaux. Le recouvrement original caoutchouté en rouleau du toit a été remplacé par une toiture de bardeaux. Destinée avant tout à fournir un abri rudimentaire au cours de l'été, la cabane ne comporte qu'une seule pièce. L'intérieur simple et nu, aux murs de rondins non revêtus et aux planchers de bois, ne contenait aucun dispositif de chauffage.

Ces attributs simples sont ce qui fait le caractère rustique de la construction; ils devraient être soigneusement préservés dans tout effort à venir de rénover ou de réparer la structure.

Tout aussi important pour le caractère du bâtiment est son cadre naturel presque intouché. Tous les efforts devraient être faits pour préserver ce relatif isolement, et pour assurer un aménagement adéquat de la végétation environnante.