Phare d’alignement postérieur

Édifice fédéral du patrimoine reconnu

Pointe au Baril, Ontario
Vue générale du phare d’alignement postérieur, qui montre son ossature effilée en acier préfabriquée. (© Canadian Coast Guard / Garde côtière canadienne.)
Vue générale
(© Canadian Coast Guard / Garde côtière canadienne.)
Adresse : Station du phare - alignement postérieur, Pointe au Baril, Ontario

Loi habilitante : La Politique du Conseil du Trésor sur la gestion des biens immobiliers
Date de désignation : 2006-10-19
Dates :
  • 1910 à 1910 (Construction)

Événement, Personne, Organisation :
  • Ministère de la Marine et des Pêcheries  (Architecte)
Ministère gardien Pêches et Océans Canada
Référence du rapport BEEFP 05-175
Numero RBIF : 86199 00

Description du lieu patrimonial

Le phare d’alignement postérieur se compose d’une ossature effilée en acier, à quatre paliers, surmontée d’une salle d’observation en bois et d’une lanterne en acier mesurant 28,6 mètres de hauteur. La salle d’observation est revêtue de bardeaux de cèdre et s’évase à son sommet en une corniche voûtée supportant une galerie en bois et une lanterne, elle-même coiffée d’un toit pyramidal et d’une colonne de ventilation. Le phare est peint en blanc et se distingue par une marque de jour contrastante sur sa façade. Il repose sur la pointe rocheuse située au nord-est de l’île Macklin, dans la baie Georgienne. La désignation se limite au tracé au sol du bâtiment.

Valeur patrimoniale

Le phare d’alignement postérieur est un édifice fédéral du patrimoine reconnu en raison de ses associations historiques ainsi que de ses valeurs architecturale et environnementale.

Valeur historique
Le phare d’alignement postérieur constitue une bonne illustration du thème des aides à la navigation dans la partie canadienne des Grands Lacs, découlant du développement économique le long des côtes de la baie Georgienne. Construit pour remplacer le feu d’origine, installé en 1889, à une époque où la navigation de plaisance augmentait dans le secteur, le phare d’alignement postérieur est un exemple utile de la dernière phase du développement économique de la région en tant que destination pour les touristes et les plaisanciers. Il forme une paire fonctionnelle avec un phare d’alignement antérieur légèrement plus grand et plus élaboré, construit à la même époque. La structure est associée à un certain nombre de gardiens de phare dévoués, des membres de la communauté locale qui se sont distingués.

Valeur architecturale
Le phare d’alignement postérieur est un bon exemple d’un sous-type de phares à ossature d’acier, une adaptation ingénieuse d’une technologie mise au point pour la construction de moulins à vent. Construit d’après des plans préparés par le ministère de la Marine et des Pêcheries, le phare combine les caractéristiques des phares traditionnels avec une efficacité fonctionnelle et une méthode durable de construction, adaptée à un emplacement éloigné. Bien construite à l’aide de matériaux durables et soigneusement entretenue au fil du temps, la structure a jusqu’ici bien résisté malgré les rudes conditions climatiques auxquelles elle est exposée.

Valeur environnementale
Situé bien en vue sur une côte rocheuse et s’élevant au-dessus d’une forêt clairsemée de conifères, le phare d’alignement postérieur renforce le caractère maritime de la zone, où des structures artificielles ponctuent l’environnement essentiellement sauvage des rives boisées du lac. L’abandon d’un chalet et d’une pêcherie situés à proximité a modifié son environnement immédiat, mais le caractère original de l’emplacement a été conservé. En raison de sa forte présence et de son emplacement dans les eaux libres de la baie Georgienne, la tour est bien connue des marins du commerce et des plaisanciers qui naviguent dans ce secteur. C’est aussi un point de repère local et un symbole important dans la région.

Sources : Robert J. Burns, Les Phares de l’Ontario : 05-171 – 05-177, 06-053, Bureau d’examen des édifices fédéraux du patrimoine, rapport de recherche, 05-175; Énoncé de la valeur patrimoniale, 05-175.

Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques du phare d’alignement postérieur devraient être respectés.

Les éléments qui illustrent le thème historique des aides à la navigation dans la partie canadienne des Grands Lacs, notamment : sa combinaison de technologies novatrices du début du 20e siècle avec les caractéristiques des phares traditionnels.

Sa bonne conception esthétique, sa très bonne conception fonctionnelle, ses matériaux et son exécution de bonne qualité, qui se reflètent dans : l’assemblage simple de ses trois constituants fonctionnels : l’ossature en acier, la salle d’observation et la lanterne, qui reflètent clairement la fonction du phare; son ossature effilée en acier préfabriquée, achetée de constructeurs de moulins à vent, et assurant une base stable et durable, une efficacité et un assemblage facile dans un endroit éloigné; l’élégante portion supérieure du phare, dont la conception est inspirée des phares en bois construits plus tôt, avec sa large corniche, sa galerie en saillie à balustrade, sa lanterne carrée en acier dont les lignes prolongent celles de la charpente en acier et de la salle d’observation, son toit pyramidal et sa colonne de ventilation; l’utilisation de couleurs contrastantes blanche et rouge et du panneau de la marque de jour sur la façade de la structure, qui permettent de mieux voir cette dernière le jour; la combinaison de matériaux de base durables, comme les sections boulonnées de la charpente d’acier, la construction en bois et le revêtement en bardeaux de cèdre, ainsi que la lanterne en acier, qui ont tous bien résisté jusqu’ici.

La manière dont le phare renforce le caractère maritime de sa région côtière rurale, qui se manifeste dans : son emplacement bien en vue dans les eaux libres de la baie Georgienne; sa haute silhouette reconnaissable, sa forme simple et ses couleurs.

Énoncé de valeur patrimoniale

Avis de non-responsabilité - L'énoncé de valeur patrimoniale a été mis en place par le BEÉFP, afin de clarifier l'objet de la désignation d'un bâtiment fédéral du patrimoine et ce qui confère à l'édifice son importance patrimoniale. Il est donc un document de référence clé pour toute personne impliquée dans un projet d'intervention sur des édifices fédéraux du patrimoine et il est utilisé par le BEÉFP lors de ses examens d'intervention.

Le phare d’alignement postérieur de Pointe-au-Baril se compose d’une ossature effilée en acier, à quatre paliers, surmontée d’une salle d’observation en bois et d’une lanterne en acier mesurant 28,6 mètres de hauteur. La salle d’observation est revêtue de bardeaux de cèdre et s’évase à son sommet en une corniche voûtée supportant une galerie en bois et une lanterne, elle-même coiffée d’un toit pyramidal et d’une colonne de ventilation. Le phare est peint en blanc et se distingue par une marque de jour contrastante sur sa façade. Il repose sur la pointe rocheuse située au nord-est de l’île Macklin, dans la baie Georgienne. La désignation se limite au tracé au sol du bâtiment.

Valeur patrimoniale

Le phare d’alignement postérieur de Pointe-au-Baril est un édifice fédéral du patrimoine « reconnu » en raison de ses associations historiques ainsi que de ses valeurs architecturale et environnementale.

Valeur historique :
Le phare d’alignement postérieur de Pointe-au-Baril constitue une bonne illustration du thème des aides à la navigation dans la partie canadienne des Grands Lacs, découlant du développement économique le long des côtes de la baie Georgienne. Construit pour remplacer le feu d’origine, installé en 1889, à une époque où la navigation de plaisance augmentait dans le secteur, le phare est un exemple utile de la dernière phase du développement économique de la région en tant que destination pour les touristes et les plaisanciers. Le phare forme une paire fonctionnelle avec un phare d’alignement antérieur légèrement plus grand et plus élaboré, construit à la même époque. La structure est associée à un certain nombre de gardiens de phare dévoués, des membres de la communauté locale qui se sont distingués.

Valeur architecturale :
Le phare de Pointe-au-Baril est un bon exemple d’un sous-type de phares à ossature d’acier, une adaptation ingénieuse d’une technologie mise au point pour la construction de moulins à vent. Construit d’après des plans préparés par le ministère de la Marine et des Pêcheries, le phare combine les caractéristiques des phares traditionnels avec une efficacité fonctionnelle et une méthode durable de construction, adaptée à un emplacement éloigné. Bien construite à l’aide de matériaux durables et soigneusement entretenue au fil du temps, la structure a jusqu’ici bien résisté malgré les rudes conditions climatiques auxquelles elle est exposée.

Valeur environnementale :
Situé bien en vue sur une côte rocheuse et s’élevant au-dessus d’une forêt clairsemée de conifères, le phare de Pointe-au-Baril renforce le caractère maritime de la zone, où des structures artificielles ponctuent l’environnement essentiellement sauvage des rives boisées du lac. L’abandon d’un chalet et d’une pêcherie situés à proximité a modifié son environnement immédiat, mais le caractère original de l’emplacement a été conservé. En raison de sa forte présence et de son emplacement dans les eaux libres de la baie Georgienne, la tour est bien connue des marins du commerce et des plaisanciers qui naviguent dans ce secteur. C’est aussi un point de repère local et un symbole important dans la région.

Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques suivants du phare d’alignement postérieur de Pointe-au-Baril devraient être respectés :

Les éléments qui illustrent le thème historique des aides à la navigation dans la partie canadienne des Grands Lacs, notamment :
-sa combinaison de technologies novatrices du début du 20e siècle avec les caractéristiques des phares traditionnels.

Sa bonne conception esthétique, sa très bonne conception fonctionnelle, ses matériaux et son exécution de bonne qualité, qui se reflètent dans :
-l’assemblage simple de ses trois constituants fonctionnels : l’ossature en acier, la salle d’observation et la lanterne, qui reflètent clairement la fonction de la tour;
-son ossature effilée en acier préfabriquée, achetée de constructeurs de moulins à vent, et assurant une base stable et durable, une efficacité et un assemblage facile dans un endroit éloigné;
-l’élégante portion supérieure de la tour, dont la conception est inspirée des phares en bois construits plus tôt, avec sa large corniche, sa galerie en saillie à balustrade, sa lanterne carrée en acier dont les lignes prolongent celles de la charpente en acier et de la salle d’observation, son toit pyramidal et sa colonne de ventilation;
-l’utilisation de couleurs contrastantes blanche et rouge et du panneau de la marque de jour sur la façade de la structure, qui permettent de mieux voir cette dernière le jour;
-la combinaison de matériaux de base durables, comme les sections boulonnées de la charpente d’acier, la construction en bois et le revêtement en bardeaux de cèdre, ainsi que la lanterne en acier, qui ont tous bien résisté jusqu’ici.

La manière dont le phare renforce le caractère maritime de sa région côtière rurale, qui se manifeste dans :
-son emplacement bien en vue dans les eaux libres de la baie Georgienne;
-sa haute silhouette reconnaissable, sa forme simple et ses couleurs.

Pour obtenir des conseils au sujet de modifications proposées à ce bâtiment, veuillez consulter les Normes et lignes directrices pour la conservation des lieux patrimoniaux au Canada. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le BEÉFP.

Mars 2007