Description du lieu patrimonial

Le phare du rocher Red est un bâtiment distinctif combinant une tour et une habitation, comportant une structure en béton de trois étages, avec angles arrondis et une base en plaques d’acier de couleur rouge. La lanterne se trouve au centre du toit plat, entourée d’une lisse métallique et où l’on a rajouté une grande hélisurface en acier. Le phare a été érigé sur un petit rocher balayé par les vagues, au beau milieu des eaux libres de la baie Georgienne. La désignation se limite au tracé au sol du bâtiment.

Valeur patrimoniale

Le phare du rocher Red est un édifice fédéral du patrimoine reconnu en raison de ses associations historiques, ainsi que de ses valeurs architecturale et environnementale.

Valeur historique
Le phare du rocher Red illustre très bien le thème des aides à la navigation dans les eaux intérieures canadiennes à une époque de développement économique accéléré dans la région des Grands Lacs. Cet ouvrage a été construit en 1911 comme solution aux problèmes techniques propres aux conditions de fortes vagues de l’emplacement, auxquelles ne pouvaient répondre les deux ouvrages en bois antérieurs. Le phare fait fonction de feu de jalonnement d’aide à la navigation et fait partie d’un réseau de phares qui guident la circulation maritime jusqu’au détroit de Parry. On y associe l’intendance de deux gardiens ayant maintenu l’ouvrage en opération pendant de nombreuses années et qui représentaient de véritables personnages folkloriques auprès de la communauté : Adam Brown, de 1898 à 1937, et Lawrence Tyler, de 1938 à 1960.

Valeur architecturale
Le phare du rocher Red est un bon exemple de réunion d’un style distinctif d’habitation combinée de conception très unique dans le contexte des phares canadiens. C’est un ouvrage notable pour ses proportions bien équilibrées et son imposante volumétrie, le traitement architectural qui lui est propre, inspiré des conceptions industrielles et nautiques, ses contrastes de textures et de couleurs entre la base et l’étage supérieur, la symétrie dans la disposition des baies des élévations, et par ses balcons en saillie au-dessus les portes d’entrée à deux vantaux. Construit selon des plans préparés par le ministère de la Marine et des Pêcheries, l’ouvrage satisfait très bien aux exigences fonctionnelles réunies d’une habitation et d’un phare, au sein d’un emplacement éloigné et isolé, et ses espaces intérieurs sont remarquables par leur subdivision en trois niveaux fonctionnels. Ce phare a été bien construit en ayant recours à des technologies éprouvées et des matériaux lourds et durables, et en mettant ceux-ci en œuvre avec grand soin, ce que révèle le bon état de conservation actuel de l’ouvrage, en dépit de son exposition à des conditions environnementales rigoureuses.

Valeur environnementale
Comme structure principale de l’île rocheuse, entourée de vastes étendues d’eau, le phare du rocher Red est compatible avec le caractère maritime de cette région parsemée d’îlots. L’ajout d’une héliplate-forme de béton demeure le seul changement apporté à l’emplacement, et la relation entre le phare et le rocher sur lequel il fut érigé a conservé tout son caractère maritime isolé. Le phare est bien connu des propriétaires de bateau, qui naviguent sur les eaux libres de la baie Georgienne, en direction du bras Parry; il est de plus visité fréquemment durant la saison de la navigation de plaisance, et sa valeur historique a été reconnue par le conseil du canton de Carling.

Sources: Robert J. Burns, Phare, Phare du rocher Red, île du rocher Red, Ontario, Bureau d’examen des edifices fédéraux du patrimoine, rapport de recherche 06-085; Phare du rocher Red, île rocheuse, Ontario, Énoncé de la valeur patrimoniale, 06-085.

Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques du phare du rocher Red devant être respectés.

Les aspects qui illustrent le thème des aides à la navigation dans les eaux intérieures canadiennes au cours du développement économique de la région des Grands Lacs, notamment: son emplacement stratégique comme aide à la navigation, dans les eaux libres de la baie Georgienne, et son rôle dans un réseau de phares qui guident les navigateurs vers le détroit de Parry.

Sa très belle esthétique, sa très bonne conception fonctionnelle et ses matériaux et son exécution de très bonne qualité, comme en témoignent les éléments suivants: la volumétrie imposante et les proportions équilibrées de la structure à trois étages, avec sa lanterne en fer, centrée par rapport au toit plat à lisse; le traitement architectural inspiré des conceptions industrielles et nautiques comme en témoignent la base en acier, les murs arrondis, les bandes horizontales, la corniche du toit en saillie et le profil global dépouillé; le contraste offert par les textures et les couleurs des plaques d’acier rivetées rouges de la base et des murs en béton blanc, lisses, au-dessus; la symétrie dans la disposition des petites baies des élévations et des deux balcons en saillie, centrés au-dessus des portes d’entrée à deux vantaux; l’intégration des espaces d’habitation et de phare, les intérieurs étant subdivisés en trois niveaux fonctionnels : un espace d’entreposage et d’installations mécaniques au rez-de-chaussée; un local pour le groupe électrogène de secours au deuxième étage; et le logement du gardien, au troisième étage; l’utilisation de matériaux durables et lourds, tels que le béton armé et les plaques d’acier, ayant tous bien survécu à l’épreuve du temps; et la présence des détails d’origine, comme les moulages des ornements, ainsi que la présence de balcons.

La compatibilité du bâtiment relativement au caractère maritime de la région et son rôle comme point de repère pour celle-ci, comme en témoignent: sa position dominante sur une surface rocheuse plane et nue, entourée d’eau de toutes parts; et l’utilisation du rouge et du blanc, couleurs caractéristiques dans la conception des phares.

Énoncé de valeur patrimoniale

Avis de non-responsabilité - L'énoncé de valeur patrimoniale a été mis en place par le BEÉFP, afin de clarifier l'objet de la désignation d'un bâtiment fédéral du patrimoine et ce qui confère à l'édifice son importance patrimoniale. Il est donc un document de référence clé pour toute personne impliquée dans un projet d'intervention sur des édifices fédéraux du patrimoine et il est utilisé par le BEÉFP lors de ses examens d'intervention.

Le phare du rocher Red est un bâtiment distinctif combinant une tour et une habitation, comportant une structure en béton de trois étages, avec angles arrondis et une base en plaques d’acier. La lanterne se trouve au centre du toit plat, entourée d’un garde-fou métallique et où l’on a rajouté une grande héliplate-forme en acier. Le phare a été érigé sur un petit rocher balayé par les vagues, au beau milieu des eaux libres de la baie Georgienne.

Valeur patrimoniale

Le phare du rocher Red est un édifice fédéral du patrimoine « reconnu » en raison de ses associations historiques, ainsi que de ses valeurs architecturale et environnementale.

Valeur historique:
Le phare du rocher Red illustre très bien le thème des aides à la navigation dans les eaux intérieures canadiennes à une époque de développement économique accéléré dans la région des Grands Lacs. Cet ouvrage a été construit en 1911 comme solution aux problèmes techniques propres aux conditions de fortes vagues de l’emplacement, auxquelles ne pouvaient répondre les deux ouvrages en bois antérieurs. Le phare fait fonction de feu de jalonnement d’aide à la navigation et fait partie d’un réseau de phares qui guident la circulation maritime jusqu’au bras Parry. On y associe l’intendance de deux gardiens ayant maintenu l’ouvrage en opération pendant de fort nombreuses années et qui représentaient de véritables personnages folkloriques auprès de la communauté : Adam Brown, de 1898 à 1937, et Lawrence Tyler, de 1938 à 1960.

Valeur architecturale:
Le phare du rocher Red est un bon exemple de réunion d’un style distinctif d’habitation combinée de conception très unique dans le contexte des phares canadiens. C’est un ouvrage notable pour ses proportions bien équilibrées et son imposante volumétrie, le traitement architectural qui lui est propre, inspiré des conceptions industrielles et nautiques, ses contrastes de textures et de couleurs entre la base et l’étage supérieur, la symétrie dans la disposition des baies des élévations, et par ses balcons en saillie surplombant les portes d’entrée à deux vantaux. Construit selon des plans préparés par le ministère de la Marine et des Pêcheries, l’ouvrage satisfait très bien aux exigences fonctionnelles réunies d’une habitation et d’un phare, au sein d’un emplacement éloigné et isolé, et ses espaces intérieurs sont remarquables par leur subdivision en trois niveaux fonctionnels. Ce phare a été bien construit en ayant recours à des technologies éprouvées et des matériaux lourds et durables, et en mettant ceux-ci en œuvre avec grand soin, ce que révèle le bon état de conservation actuel de l’ouvrage, en dépit de son exposition à des conditions environnementales rigoureuses.

Valeur environnementale:
Comme structure principale de l’île rocheuse, entourée de vastes étendues d’eau, le phare du rocher Red est compatible avec le caractère maritime de cette région parsemée d’îlots. L’ajout d’une héliplate-forme de béton demeure le seul changement apporté à l’emplacement, et la relation entre le phare et le rocher sur lequel il fut érigé a conservé tout son caractère maritime isolé. Le phare est bien connu des propriétaires de bateau, qui naviguent sur les eaux libres de la baie Georgienne, en direction du bras Parry; il est de plus visité fréquemment durant la saison de la navigation de plaisance, et sa valeur historique a été reconnue par le conseil du canton de Carling.

Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques du phare du rocher Red devant être respectés comprennent:

Les aspects qui illustrent le thème des aides à la navigation dans les eaux intérieures canadiennes au cours du développement économique de la région des Grands Lacs, notamment:
-son emplacement stratégique comme aide à la navigation, dans les eaux libres de la baie Georgienne, et son rôle dans un réseau de phares qui guident les navigateurs vers le bras Parry.

Sa très belle esthétique, sa très bonne conception fonctionnelle et ses matériaux et son exécution de très bonne qualité, comme en témoignent les éléments suivants:
-la volumétrie imposante et les proportions équilibrées de la structure à trois étages, avec sa lanterne en fer, centrée par rapport au toit plat à garde-fou;
-le traitement architectural inspiré des conceptions industrielles et nautiques comme en témoignent la base en acier, les murs arrondis, les bandes horizontales, la corniche du toit en saillie et le profil global dépouillé;
-le contraste offert par les textures et les couleurs des plaques d’acier rivetées rouges de la base et des murs en béton blanc, lisses, au-dessus;
-la symétrie dans la disposition des petites baies des élévations et des deux balcons en saillie, centrés au-dessus des portes d’entrée à deux vantaux;
-l’intégration des espaces d’habitation et de phare, les intérieurs étant subdivisés en trois niveaux fonctionnels : un espace d’entreposage et d’installations mécaniques au rez-de-chaussée; un local pour le groupe électrogène de secours au deuxième étage; et le logement du gardien, au troisième étage;
-l’utilisation de matériaux durables et lourds, tels que le béton armé et les plaques d’acier, ayant tous bien survécu à l’épreuve du temps; et
-l’expression d’un soin dans les détails d’origine, comme les moulages des ornements, ainsi que la présence de balcons.
La compatibilité du bâtiment relativement au caractère maritime de la région et son rôle comme point de repère pour celle-ci, comme en témoignent:
-sa position dominante sur une surface rocheuse plane et nue, entourée d’eau de toutes parts; et
-l’utilisation du rouge et du blanc, couleurs caractéristiques dans la conception des phares.

Pour obtenir des conseils concernant des interventions, veuillez consulter les Normes et lignes directrices pour la conservation des lieux patrimoniaux au Canada. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le BEÉFP.

Mars 2008