Hangar d'Harbour Air, bâtiment T-018 de l'aéroport international de Vancouver
Édifice fédéral du patrimoine reconnu
Richmond, Colombie-Britannique
Vue aérienne
© Microsoft Bing Maps, 2011.
Adresse :
4670, Cowley Crescent, Aéroport international de Vancouver, Richmond, Colombie-Britannique
Loi habilitante :
La Politique du Conseil du Trésor sur la gestion des biens immobiliers
Date de désignation :
2007-09-27
Dates :
-
1930 à 1930
(Construction)
-
1956 à 1956
(Significative)
Événement, Personne, Organisation :
-
Arthur Julius Bird
(Architecte)
Autre nom(s):
-
Hangar d'Harbour Air T-018
(Autre nom)
Ministère gardien
Transports Canada
Référence du rapport BEEFP
06-107
Numero RBIF :
16781 00
Description du lieu patrimonial
Le Hangar d’Harbour Air, aussi connu sous le nom de bâtiment T-018, est une structure en béton d’une hauteur de deux étages, qui comporte une baie principale pourvue d’un toit en voûte et de deux contreforts concaves se prolongeant sur les ailes latérales d’un étage du bâtiment principal. Ses murs extérieurs sont recouverts essentiellement d’un fini de stucco blanc et possèdent aussi de larges vitrages. La façade principale présente une tour de deux étages à l’angle sud-ouest, ainsi que de hautes portes escamotables en métal. L’ajout de deux étages au côté nord du bâtiment comporte une entrée vitrée de pleine grandeur, attenante à une aile rectangulaire de brique rouge. Ce hangar est situé au sud du Terminal Sud de l’aéroport international de Vancouver, qui se trouve sur l’île Sea Island. La désignation se limite au tracé au sol du bâtiment.
Valeur patrimoniale
Le Hangar d’Harbour Air est un édifice fédéral du patrimoine reconnu en raison de ses associations historiques, ainsi que de ses valeurs architecturales et environnementales.
Valeur historique
Le Hangar d’Harbour Air est l’une des premières représentations du programme du gouvernement fédéral de 1928 visant la construction de la voie aérienne transcanadienne. Construit à l’époque pour desservir le nouvel aéroport de Vancouver, l’ouvrage est lié directement au développement de l’aviation civile au Canada et à l’établissement des premiers aéroports du pays, au cours des années 1930. L’aéroport de Vancouver d’origine, qui est aujourd’hui désigné aérogare Terminale Sud, comportait un bâtiment administratif, deux hangars et une seule piste. L’un de seulement deux bâtiments à avoir survécu jusqu’à notre époque, le hangar d’hydrobase est l’un des meilleurs exemples qui illustrent la phase initiale du développement de cet aéroport.
Valeur architecturale
La bonne conception esthétique du Hangar d’Harbour Air reflètent le type de fonction du bâtiment tout comme son style moderniste et Art déco, grâce à sa forme géométrique, son horizontalité et son expression structurale. Ce hangar se distingue par une ligne de toit à grand rayon, simple mais impressionnante, une ornementation minime et un intérieur utilitaire présentant des fermes en bois apparentes couvrant la largeur d’un vaste espace exempt de toute colonne. L’ajout tardif d’un espace administratif, conçu selon le style international, est bien harmonisé avec cette expression moderniste. Conçu par l’ingénieur local Arthur Julius Bird, la conception du bâtiment présente de très bonnes qualités fonctionnelles qui proviennent de l’emploi d’une technologie d’ingénierie innovatrice, soit le système de couverture Lamella, afin de satisfaire aux exigences fonctionnelles de portée libre pour acceuillir les aéronefs et permettre l’établissement d’ateliers le long des flancs nord et sud. On a construit le hangar en utilisant des matériaux durables, économiques et disponibles localement, comme le béton et le bois. La précision de sa toiture reflète la bonne qualité de son exécution.
Valeur environnementale
Situé parmi une variété de types, de styles et de tailles de bâtiments dans l’environnement de l’aérogare du Terminal Sud, le Hangar d’Harbour Air est compatible avec le caractère hétérogène actuel de la région. Implanté près de la limite sud du terminal, le hangar est entouré par des surfaces pavés, tels que l’aire de trafic, à l’ouest, et les voies d’accès, au nord et à l'est. En dépit des ajouts ultérieurs qui ont été apportés au nord et à l’est, son utilisation continue pour les hydravions contribue à la conservation de la relation historique entre ce bâtiment et son environnement. Ce hangar est un point de repère familier pour la communauté de Richmond.
Sources: T-018, T-130, T-131, T-136, aéroport international de Vancouver, Richmond, Colombie-Britannique, Bureau d’examen des édifices fédéraux du patrimoine, rapport de bâtiment, 06-107.
Éléments caractéristiques
Les éléments caractéristiques du Hangar d’Harbour Air devraient être respectés.
Ses bonnes qualités esthétiques, sa très bonne conception fonctionnelle et la bonne qualité de son exécution et des matériaux, c’est-à-dire : sa forme géométrique simple, sa volumétrie généreuse et son horizontalité; son style moderniste, populaire dans l’architecture canadienne des années 1930; les lignes épurées de la courbe à grand rayon décrite par la toiture, qui s’élève au-dessus du hangar à toit en voûte, puis, qui s’inverse au niveau des contreforts latéraux, et le mur latéral nord; la simplicité et l’asymétrie de la façade principale, et de la tour de deux étages, à l’angle sud-ouest, qui comporte un toit plat et une composition bien équilibrée d’étroites fenêtres verticales; son ornementation épurée; la symétrie et l’usage répétitif de grandes fenêtres à vitres multiples qui s’étendent dans l’intervalle entre les contreforts, faisant presque toute la largeur des grandes portes escamotables et étant regroupées en bandes verticales sur la façade est; son plan d’étage rectangulaire simple comportant un vaste espace intérieur exempt de toute colonne, autorisant la flexibilité dans les interventions d’entretien sur les aéronefs, et flanqué de bureaux et d’ateliers le long des côtés nord et sud. son intérieur utilitaire qui met en valeur le contraste chaleureux des éléments de bois d’œuvre naturel apparents qui forment le motif à losanges de la structure de toit en voûte; le système de couverture Lamella; l’utilisation de matériaux durables, économiques et exigeant peu d’entretien, tel que le béton.
La façon dont le bâtiment a conservé son lien historique avec le paysage environnant et est compatible avec le caractère actuel du Terminal sud où il est situé, c’est-à-dire : le caractère hétérogène actuel de son environnement et de ses environs immédiats (aire de trafic et voies d’accès), typique du paysage de l’aéroport; sa fonction et sa conception contribuant à en faire un point d’intérêt familier dans le secteur.
Énoncé de valeur patrimoniale
Avis de non-responsabilité -
L'énoncé de valeur patrimoniale a été mis en place par le BEÉFP, afin de clarifier l'objet de la désignation d'un bâtiment fédéral du patrimoine et ce qui confère à l'édifice son importance patrimoniale. Il est donc un document de référence clé pour toute personne impliquée dans un projet d'intervention sur des édifices fédéraux du patrimoine et il est utilisé par le BEÉFP lors de ses examens d'intervention.
Le hangar d’hydrobase est une structure en béton d’une hauteur de deux étages, qui comporte une baie principale pourvue d’un toit en voûte et de deux contreforts concaves se prolongeant sur les ailes latérales d’un étage du bâtiment principal. Ses murs extérieurs sont recouverts essentiellement d’un fini de stucco blanc et possèdent aussi de larges vitrages. La façade principale présente une tour de deux étages à l’angle sud-ouest, ainsi que de hautes portes escamotables en métal. L’ajout de deux étages au côté nord du bâtiment comporte une entrée vitrée de pleine grandeur, attenante à une aile rectangulaire en briques rouges. Ce hangar est situé au sud du Terminal Sud de l’aéroport international de Vancouver, qui se trouve sur l’île Sea Island.
Valeur patrimoniale
Le hangar d’hydrobase est un édifice fédéral du patrimoine « reconnu » en raison de ses associations historiques, ainsi que de ses valeurs architecturale et environnementale.
Valeur historique
Le hangar d’hydrobase est l’une des premières représentations du programme du gouvernement fédéral de 1928 visant la construction de la voie aérienne transcanadienne. Construit à l’époque pour desservir le nouvel aéroport de Vancouver, l’ouvrage est lié directement au développement de l’aviation civile au Canada et à l’établissement des premiers aéroports du pays, au cours des années 1930. L’aéroport de Vancouver d’origine, qui est aujourd’hui désigné aérogare Terminale Sud, comportait un bâtiment administratif, deux hangars et une seule piste. L’un de deux bâtiments seulement à avoir survécu jusqu’à notre époque, le hangar d’hydrobase est l’un des meilleurs exemples qui illustrent la phase initiale du développement de cet aéroport.
Valeur architecturale
Les qualités visuelles du hangar d’hydrobase reflètent bien le type de fonction du bâtiment tout comme son style moderniste/Art déco, grâce à sa forme géométrique, son horizontalité et sonexpression structurale. Ce hangar se distingue par une ligne de toit à grand rayon, simple mais impressionnante, une ornementation minime et un intérieur utilitaire présentant des fermes en bois apparentes couvrant la largeur d’un vaste espace exempt de toute colonne. L’ajout tardif d’un espace administratif, conçu selon le style international, est bien harmonisé avec cette expression moderniste. Conçu par l’ingénieur local Arthur Julius Bird, le bâtiment présente de très bonnes qualités fonctionnelles qui proviennent de l’emploi d’une technologie d’ingénierie innovatrice, soit le système de couverture Lamella, afin de satisfaire aux exigences fonctionnelles de portée libre pour admettre les aéronefs et permettre l’établissement d’ateliers le long des flancs nord et sud. On a construit le hangar d’hydrobase en utilisant des matériaux durables, économiques et disponibles localement, comme le béton et le bois. La précision de sa toiture reflète la bonne qualité de son exécution.
Valeur environnementale
Situé parmi une variété de types, de styles et de tailles de bâtiments dans l’environnement de l’aérogare du Terminale Sud, le hangar d’hydrobase est compatible avec le caractère hétérogène actuel de la région. Son utilisation permanente pour les hydravions permet de conserver l’association aéronautique avec le site. Implanté près de la limite sud du terminal, le hangar est entouré par des surfaces revêtues de larges pavés, tels que l’aire de trafic, à l’ouest, et les voies d’accès, aux nord et est. En dépit des ajouts ultérieurs qui ont été apportés au nord et à l’est, la relation historique entre ce bâtiment et son environnement a été conservée. Ce hangar est un point de repère architectural familier pour la communauté de Richmond, et la Ville l’a désigné édifice patrimonial.
Éléments caractéristiques
Les éléments caractéristiques du hangar d’hydrobase devant être respectés comprennent:
-son style moderniste, populaire dans l’architecture canadienne dans les années 1930;
-sa forme géométrique simple, sa volumétrie généreuse et son horizontalité;
-les lignes épurées de la courbe à grand rayon décrite par la toiture, qui s’élève au-dessus du hangar à toit en voûte, puis, qui s’inverse au niveau des contreforts latéraux et le mur latéral nord;
-la simplicité et l’asymétrie de la façade principale, et de la tour de deux étages, à l’angle sud-ouest, qui comporte un toit plat et une composition bien équilibrée d’étroites fenêtres verticales;
-son ornementation minime;
-la symétrie et l’usage répétitif de grandes fenêtres à vitres multiples qui couvrent l’étendue séparant les contreforts, font presque toute la largeur des grandes portes escamotables et sont regroupées en bandes verticales sur la façade est;
-son plan d’étage rectangulaire simple comportant un vaste espace intérieur exempt de toute colonne, autorisant la flexibilité dans les interventions d’entretien sur les aéronefs, et flanqué de bureaux et d’ateliers le long des côtés nord et sud.
-son intérieur utilitaire qui met en valeur le contraste chaleureux des éléments de bois d’œuvre naturel apparents qui forment le motif à losanges de la structure de toit en voûte;
-le système de couverture Lamella;
-l’utilisation de matériaux durables, économiques et exigeant peu d’entretien, tel que le béton de sa construction; et
-le caractère hétérogène de son environnement et de ses environs immédiats (aire de trafic et voies d’accès), typique du paysage de l’aéroport, réalisé à l’aide de matériaux inertes.