Phare

Édifice fédéral du patrimoine reconnu

Île Parisienne, Ontario
Vue générale de la station de phare à gauche, qui montre la lanterne proéminente sur consoles et gorges et le garde-corps en acier qui entoure la passerelle. (© Department of Fisheries and Oceans / Ministère des Pêches et des Océans, (DFRP 83048).)
Vue de l'extérieur
(© Department of Fisheries and Oceans / Ministère des Pêches et des Océans, (DFRP 83048).)
Adresse : Station de Phare, Île Parisienne, Ontario

Loi habilitante : La Politique du Conseil du Trésor sur la gestion des biens immobiliers
Date de désignation : 1991-08-15
Dates :
  • 1911 à 1911 (Construction)

Événement, Personne, Organisation :
  • Ministère de la Marine et des Pêcheries  (Architecte)
Autre nom(s):
  • Phare  (Autre nom)
Ministère gardien Pêches et Océans Canada
Référence du rapport BEEFP 90-194
Numero RBIF : 83048 00

Description du lieu patrimonial

Le phare se dresse sur un terrain boisé de l’île Parisienne au lac Supérieur. Point focal d’une station de phare bien développé, le phare est un bâtiment hexagonal, élancé, doté de contreforts fuselés et surmonté d’une lanterne et d’une passerelle. La désignation se limite au tracé au sol du bâtiment.

Valeur patrimoniale

Le phare est un édifice fédéral du patrimoine reconnu en raison de son importance historique, de l’intérêt qu’il présente sur le plan architectural et de la place privilégiée qu’il occupe dans son milieu.

Valeur historique
Le phare est étroitement associé à l’amélioration des aides à la navigation dans les Grands Lacs, au début du XXe siècle, en vue d’accroître la sécurité maritime. Il est aussi associé à l’intensification marquée de la navigation maritime après l’ouverture du canal de Sault Ste. Marie.

Valeur architecturale
Le phare est une très belle expression des débuts du modernisme, notamment par l’élégance dépouillée de sa forme et sa construction en béton. Le caractère du phare découle de la facture des détails en béton coulé sur place, comme les contreforts fuselés, engagés, qui s’évasent au niveau de la plate-forme de la lanterne. La qualité de la conception fonctionnelle et de l’exécution est manifeste en tous points.

Valeur environnementale
Le phare à titre d’élément de la station de phare de l’île Parisienne, s’intègre au caractère actuel du cadre maritime pittoresque où il est situé. Le phare est bien connu des navires commerciaux et des plaisanciers qui sillonnent ces eaux.

Sources : Martha Phemister, station de phare de l’île Parisienne, lac Supérieur (Ontario), Bureau d’examen des édifices fédéraux du patrimoine, rapport de recherche 90-194; Phare, île Parisienne (Ontario), Énoncé de la valeur patrimoniale 90-194.

Éléments caractéristiques

Les éléments qui définissent le caractère du phare devraient être respectés.

Son expression des débuts du modernisme, sa conception fonctionnelle et la qualité des matériaux et de l’exécution, par exemple : la volumétrie simple et sévère de ce bâtiment hexagonal de hauteur moyenne; la lanterne proéminente sur consoles et gorges et le garde-corps en acier qui entoure la passerelle; les murs extérieurs avec six contreforts en béton armé fuselés et engagés; les petites fenêtres, l’entrée abritée par un toit à deux versants et les gorges évasées au niveau de la plate-forme; les couleurs extérieures, dont le blanc de la tour et le rouge de la lanterne et de la passerelle.

La façon dont le phare s’intègre au cadre maritime pittoresque où il se trouve et est un repère familier, c’est-à-dire: sa composition et sa forme, qui s’harmonisent avec le cadre naturel; le fait que le phare est visible et connu des navires et embarcations de plaisance qui sillonnent le lac et pour lesquels il constitue un repère important.

Énoncé de valeur patrimoniale

Avis de non-responsabilité - L'énoncé de valeur patrimoniale a été mis en place par le BEÉFP, afin de clarifier l'objet de la désignation d'un bâtiment fédéral du patrimoine et ce qui confère à l'édifice son importance patrimoniale. Il est donc un document de référence clé pour toute personne impliquée dans un projet d'intervention sur des édifices fédéraux du patrimoine et il est utilisé par le BEÉFP lors de ses examens d'intervention.