Gare ferroviaire du Canadien Pacifique
Gare ferroviaire patrimoniale du Canada
Vallée-Jonction, Québec
Élévation arrière
(© C1. Ethnotech inc., 1991.)
Adresse :
397, boul. Rousseau, Vallée-Jonction, Québec
Loi habilitante :
Loi sur la protection des gares ferroviaires patrimoniales (L.R.C. (1985), ch. 52 (4e suppl.))
Date de désignation :
1991-06-10
Dates :
-
1917 à 1917
(Construction)
Événement, Personne, Organisation :
-
Canadian Pacific Railway
(Organisation)
Autre nom(s):
-
Quebec Central Railway Station
(Autre nom)
Numéro du rapport de recherche :
RS-035
Description du lieu patrimonial
La gare ferroviaire du Canadien Pacifique à Vallée-Jonction est située au 397, boulevard Rousseau, et elle fait partie d’un complexe ferroviaire établi le long de la rivière Chaudière. C’est un élégant bâtiment en brique d’un étage, avec une forme de toiture complexe et une large porte-cochère, situé entre deux lignes de chemin de fer.
Valeur patrimoniale
La gare ferroviaire du Canadien pacifique à Vallée-Jonction a été désignée gare ferroviaire patrimoniale pour ses qualités architecturales, son intérêt historique et l’intégrité de son lien avec le milieu.
La gare de Vallée-Jonction a été construite en 1917 sur la ligne ferroviaire du Québec Central louée par le Canadien Pacifique. La compagnie du chemin de fer de Québec Central, fondée en 1875, a joué un rôle important dans le développement de la région de la Beauce où elle a accéléré la colonisation et le développement de l’industrie forestière. Elle a notamment contribué à créer la communauté de limite divisionnaire de Vallée-Jonction, appelée Beauce-Jonction jusqu’en 1949.
La gare actuelle a été construite en 1917, peu après que le Canadien Pacifique ait loué la ligne ferroviaire du Québec Central en 1913. Sa construction reflète la volonté du Canadien Pacifique d’améliorer les installations de manière rentable. La gare de Vallée-Jonction est construite en blocs de béton qui imitent la pierre. Toutefois, son style architectural est conforme au plan normalisé no 16a du Canadien Pacifique, caractérisé par une vaste toiture aux formes variées et une porte-cochère.
La valeur patrimoniale de la gare ferroviaire du Canadien Pacifique à Vallée-Jonction réside dans son intégrité remarquable et dans sa composition qui comprend le plan au sol en T, la forme du toit, les finis et détails intérieurs et extérieurs, la porte-cochère et les matériaux.
Source :
· Énoncé de valeur patrimoniale, Gare du Canadien Pacifique à Vallée-Jonction, Québec, août 1991. Rapport d’évaluation patrimoniale RSR-035, 1991.
Éléments caractéristiques
Parmi les éléments caractéristiques de la gare ferroviaire du Canadien Pacifique à Vallée-Jonction, il faut noter :
son bâti décalé qui, à partir de la porte-cochère en retrait, augmente régulièrement du côté de la voie, donnant à la gare une forme de T, la masse décalée en trois parties, représentées par les trois volumes du bâtiment, chacun ayant une forme de toit distincte : la porte-cochère ouverte sous un toit en croupe, le corps de la gare avec son toit en croupe plus élevé et les lucarnes en saillie, et la partie extrême de la gare avec son toit en croupe et sa lucarne perpendiculaire à la voie, ses proportions importantes et sa masse compacte, l’équilibre évident des lignes verticales, la disposition régulière des ouvertures, la proéminence et la complexité du toit vu depuis les quatre côtés, les détails architecturaux pittoresques, en particulier les formes irrégulières de la toiture, les larges avant-toits qui forment un abri pour les voyageurs, la porte-cochère, les lucarnes, les matériaux originaux : les murs en blocs de béton texturé, les fondations en béton, la toiture en bardeaux, les fenêtres à vitres unies, les portes en bois et la boiserie, la qualité de l’exécution de la maçonnerie, en particulier la lucarne du bureau du chef de gare qui semble être en bois, toute la structure originale à l’intérieur de la gare, en particulier les finis des aires publiques comme les planchers en bois dur, les embrasures des fenêtres, la grande corniche murale supérieure, le plafond en métal embossé, et le mobilier qui subsiste, par exemple, les guichets, les comptoirs et les accessoires muraux de la salle d’attente, l’orientation fonctionnelle qui permet d’accéder aux voies ferrées des deux côtés, la lisibilité de la disposition fonctionnelle et de la configuration spatiale originales de la gare, les parcours d’accès et de circulation, l’intégrité d’ensemble de la forme, du plan, des matériaux et des détails du bâtiment.