Gare du Canadien Pacifique
Gare ferroviaire patrimoniale du Canada
Sherbrooke, Québec
Photo prise de l'extérieur
(© (S.D. Bronson, 1992.))
Adresse :
Terrasse du Canadien Pacific, Sherbrooke, Québec
Loi habilitante :
Loi sur la protection des gares ferroviaires patrimoniales (L.R.C. (1985), ch. 52 (4e suppl.))
Date de désignation :
1994-01-07
Dates :
-
1910 à 1910
(Construction)
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1920 à 1920
(Significative)
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1927 à 1927
(Significative)
-
1950 à 1950
(Significative)
Numéro du rapport de recherche :
RS-178
Description du lieu patrimonial
La Gare du Canadien Pacifique de Sherbrooke est une gare en brique d'un étage et demi, construite en 1910. Elle est située au bord du Lac des Nations, dans la principale zone industrielle de la ville de Sherbrooke. La reconnaissance officielle se limite au bâtiment de la gare à proprement dit.
Valeur patrimoniale
La Gare du Canadien Pacifique (CP) de Sherbrooke illustre le rôle essentiel du chemin de fer dans le développement industriel des cantons de l'Est du Québec. Le fait que la ville soit dotée d'installations ferroviaires, et soit proche des marchés américain et canadien, a induit les investisseurs à venir dans la «Ville des opportunités». La gare et ses extensions successives attestent des réussites du chemin de fer et de la ville.
La partie d'origine de la gare de Sherbrooke a été conçue de manière personnalisée avec des matériaux locaux, mais sa conception simple ressemblait à celle d'autres gares du CP. Les modifications successives exécutées en 1920, en 1927 et vers 1950 ont élargi le bâtiment tout en respectant les matériaux et la conception d'origine.
La gare a conservé sa relation avec les voies ferrées et avec la zone industrielle environnante.
Source : Énoncé de valeur patrimoniale, Gare du Canadien Pacifique, Sherbrooke, Québec, octobre 1993; Susan D. Bronson, architecte, Rapport 178 de gare ferroviaire, Gare du Canadien Pacifique, Sherbrooke, Québec.
Éléments caractéristiques
Parmi les éléments caractéristiques de la Gare du Canadien Pacifique à Sherbrooke, notons : sa forme rectangulaire basse et allongée reflétant le bâtiment d'origine et ses trois extensions; sa ligne de toiture variée illustrant quatre périodes de construction successives, composée d'une profusion de formes de toits en croupe, ponctués de pavillons et de lucarnes à toit en croupe; ses caractéristiques typiques des gares du début du XXe siècle, et notamment les toits en croupe, les larges avant-toits en surplomb, les consoles de bois et les sous-faces coffrées, et le poste de l'opérateur faisant saillie; son extérieur en maçonnerie composé d'une base en béton montant jusqu'au niveau de la lisse de terre et surmontée de brique rouge; l'emploi de brique rouge locale; la disposition marquée des fenêtres et des portes, regroupées dans des ouvertures à arc segmenté; les fenêtres à carreaux six sur un, et les impostes à plusieurs vitres; la finition intérieure d'origine préservée, y compris une corniche en plâtre, des boiseries en bois dur, et la finition des murs en plâtre, toile de jute et lambris.