Gare du Canadien National
Gare ferroviaire patrimoniale du Canada
Casselman, Ontario
Photo prise de l'extérieur
(© (Nancy Fairbairn, Heritage Research Associates Inc., 1992.))
Adresse :
66, rue St-Joseph, Casselman, Ontario
Loi habilitante :
Loi sur la protection des gares ferroviaires patrimoniales (L.R.C. (1985), ch. 52 (4e suppl.))
Date de désignation :
1994-06-05
Dates :
-
1938 à 1939
(Construction)
Numéro du rapport de recherche :
RS-215
Description du lieu patrimonial
La Gare du Canadien National (CN) de Casselman est une petite gare de plain-pied en bois, construite en 1938-39. Elle est située dans le village de Casselman. La reconnaissance officielle se limite au bâtiment de la gare à proprement dit.
Valeur patrimoniale
La Gare du Canadien National (CN) de Casselman illustre le programme de construction d'avant la Deuxième guerre mondiale du CN, et la période d'optimisme renouvelé qu'elle a engendré. La gare de Casselman était conçue pour servir de défense stratégique au pont ferroviaire local, et susciter l'appui des Canadiens français au CN. La gare a permis à Casselman de conserver son rôle de localité de limite divisionnaire, et elle a soutenu la croissance économique de la ville pendant la guerre.
La gare de Casselman est une version de l'Est des gares de quatrième catégorie du CN de l'Ouest du Canada. Son modèle modeste est conçu pour les plus petites localités.
La gare de Casselman a conservé ses perspectives sur la rue principale de la ville et sur le pont ferroviaire qui est un important point d'attraction local. La gare demeure un pôle d'attraction de la localité.
Source : Énoncé de valeur patrimoniale, gare ferroviaire du Canadien National, Casselman, Ontario, août 1994; Heritage Research Associates Inc., Rapport 114 de gare ferroviaire, Gare ferroviaire du Canadien National, Casselman, Ontario.
Éléments caractéristiques
Parmi les éléments caractéristiques de la Gare du Canadien National de Casselman, notons : sa forme simple, composée d'un bloc rectangulaire bas avec des baies en saillie peu profondes sur les façades nord et sud, coiffées d'un toit en croupe bas avec larmier à petits pignons; l'aspect réservé et modeste du bâtiment; la symétrie de son contour au sol et de sa ligne de toiture; les caractéristiques typiques des gares ferroviaires du début du XXe siècle, et notamment sa forme rectangulaire, sa ligne de toiture dominante en croupe aux extrémités basses avec larmier, son large avant-toit en surplomb avec de grandes consoles décoratives, et son poste de l'opérateur en saillie; les textures de ses surfaces, y compris les consoles décoratives jumelées de l'avant-toit avec des quadrilobes découpés, les étroites sous-faces coffrées bouvetées, le parement à mi-bois horizontal, le revêtement continu de planches jusqu'aux appuis des fenêtres, et le parement de planches verticales des coins de l'édifice; le motif de disposition des portes et fenêtres, légèrement asymétrique tout en restant équilibré, à savoir quatre baies sur chacune des façades côté voies et côté rue, composées chacune de fenêtres groupées par deux ou trois, ou combinées avec des portes et des impostes; l'emplacement des consoles au niveau des divisions entre les baies; les fenêtres à carreaux multiples et contre-châssis d'origine préservés; les bardeaux d'asphalte du toit; le plan et le cloisonnement intérieurs d'origine préservés, composés d'une salle d'attente générale, d'une zone de bureaux avec un poste du télégraphiste, une billetterie et des toilettes, la salle d'attente des dames, et la consigne; la finition intérieure d'origine préservée, et notamment le parement de planches jointes en V des murs, cloisons et plafonds, et les planchers de bois dur.