Lieu historique national du Canada de la Mission-de-Hopedale

Hopedale, Terre-Neuve-et-Labrador
Vue générale de la Mission de Hopedale, qui montre le couloir extérieur entre l’église (droite) et la maison de la mission (gauche), 2007. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, David Henderson, 2007.
Vue générale
© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, David Henderson, 2007.
Vue générale de la Mission de Hopedale, qui montre le couloir extérieur entre l’église (droite) et la maison de la mission (gauche), 2007. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, David Henderson, 2007.Vue du paysage de la Mission de Hopedale, qui montre le regroupement serré des bâtiments et le rivage rocailleux, 2007. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, David Henderson, 2007.Vue en détail de la plaque à la Mission de Hopedale, 2007. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, David Henderson, 2007.
Adresse : Hopedale, Terre-Neuve-et-Labrador

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1970-11-03
Dates :
  • 1782 à 1893 (Construction)
  • 1782 à 1926 (Significative)

Événement, Personne, Organisation :
  • Église moravienne  (Organisation)
Autre nom(s):
  • Mission de Hopedale  (Nom de la désignation)
  • Bâtiment de la Mission, Église de la mission, Maison de la mission, Entrepôt réserve, Maison mortuaire  (Nom des ressources historiques participantes)
Numéro du rapport de recherche : 1976-029, 1999-058, 1983-024
Numero RBIF : 56467 00

Plaques


Plaque existante:  Église de la mission, Hopedale, Terre-Neuve-et-Labrador

Cette mission de l'Église morave a été établie en 1782. Elle porte le nom d'une mission précédente fondée en 1752, première et tragique tentative d'ouvrir un poste au Labrador. Le bâtiment de la mission, probablement construit au XVIIIe siècle, est la plus ancienne construction morave qui reste sur la côte du Labrador. L'église à pignons tronqués et à coupole caractéristique ainsi que la résidence attenante ont été bâties entre 1850 et 1861. Les Frères moraves ont exercé une influence spirituelle sur les Inuit et, jusqu'aux années 1950, leurs services médicaux et éducatifs étaient presque les seuls dans le nord du Labrador.

Description du lieu patrimonial

Le lieu historique national du Canada de la Mission-de-Hopedale est un ensemble de grands bâtiments en bois construits par l’église morave à Hopedale, en Labrador. La silhouette dépouillée de ces grands édifices en bois se dresse sur le rivage rocailleux d’un vaste paysage aride. La reconnaissance officielle concerne le paysage culturel composé des édifices de la mission sur le rivage.

Valeur patrimoniale

La Mission de Hopedale a été désignée lieu historique national du Canada parce que : elle symbolise l’interaction entre les Inuits du Labrador et les missionnaires moraves; et individuellement et comme en bloc, les édifices de la mission sont de remarquables spécimens représentatifs de l’architecture des missions moraves au Labrador.

La valeur patrimoniale du lieu historique national de la Mission-de-Hopedale tient aux liens entre les bâtiments groupés de cet ensemble sur le plan spatial, architectural et fonctionnel et par rapport au but commun, ainsi qu’à leur expression architecturale représentée par l’architecture des missions moraves.

La mission morave de Hopedale a été construite en 1782. Le lieu historique national du Canada de la Mission-de-Hopedale comprend sept bâtiments : le premier édifice de la mission, la maison de la mission (aile de l’atelier), la maison de la mission (aile principale), l’église, un couloir extérieur entre l’église et la maison de la mission (tous terminés entre 1850 et 1861), l’entrepôt de réserve (1892), et la maison mortuaire (1861). L’entrepôt de mazout et de sel, qui faisait partie de l’ensemble des bâtiments quand il a été désigné en 1970, a été démoli en 1999.

Source : Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Procès-verbal, novembre 1999.

Éléments caractéristiques

Parmi les éléments clés contribuant à la valeur patrimoniale du lieu, notons : la silhouette irrégulière de l’ensemble, avec des bâtiments dont la hauteur, la toiture et le volume sont différents; le regroupement serré des bâtiments; les signes des techniques de construction moraves, y compris le mortier des briques; les matériaux de construction en bois originaux, y compris les planches en clin enduites de lait de chaux, et le toit en bardeaux de fente; les traces d’une dextérité manuelle sur la plupart des matériaux en bois; des signes de l’évolution de la conception fonctionnelle au fil du temps; les relations spatiales entre les bâtiments et les signes de son évolution au fil du temps; le tracé de la clôture actuelle autour du complexe; la vue des bâtiments actuels et anciens, du quai et des vestiges du ponton d’embarquement depuis la maison de la mission. le premier édifice de la mission avec son bloc rectangulaire de deux étages avec un toit à deux versants, et la disposition irrégulière de ses ouvertures; la maison de la mission (aile de l’atelier) avec son bloc rectangulaire de deux étages avec un toit très incliné à deux versants, les fenêtres avec le haut carré régulièrement espacées au deuxième étage, et la grande porte de service au rez-de-chaussée; la maison de la mission (aile principale) avec son bloc rectangulaire de deux étages avec un toit à deux versants, ses cheminées symétriques à chapeau de gendarme, et la disposition irrégulière des fenêtres de dimensions normales avec le haut carré; l’église avec son volume rectangulaire, un toit très incliné au pignon tronqué et à la coupole centrale, la disposition régulière des fenêtres entre les portes des façades latérales, les meneaux arqués au-dessus des portes, et la forme, les caractéristiques et les matériaux établis du couloir reliant l’église à la maison de la mission de plain-pied et au tracé irrégulier; l’entrepôt de la réserve avec ses proportions, son volume, sa forme, ses caractéristiques et ses matériaux établis; la maison mortuaire avec ses proportions, son volume, sa forme, ses caractéristiques et ses matériaux établis; les vestiges archéologiques dont les vestiges des bâtiments originaux dans le complexe tels que l’entrepôt de mazout et de sel, les vestiges d’un jardin entre la maison de la mission et l’église, les vestiges de la cour où l’on dépeçait les baleines et les vestiges des barrières historiques à l’intérieur du complexe.