Lieu historique national du Canada du Fort-George

Niagara-on-the-Lake, Ontario
Vue générale des édifices originales du Lieu historique national du Canada du Fort-George démontrant le lien spatial entre les vestiges des bâtiments d'origine à l'intérieur de la palissade, 1995. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, B. Morin, 1995.
Vue générale
© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, B. Morin, 1995.
Vue aérienne du lieu historique national du Canada du Fort George mettant de l'emphase sur l'implantation de la forteresse sur un coteau abrupt, près de l'embouchure de la rivière, 2001. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, G. Vandervlugt, 2001.Vue générale des édifices originales du Lieu historique national du Canada du Fort-George démontrant le lien spatial entre les vestiges des bâtiments d'origine à l'intérieur de la palissade, 1995. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, B. Morin, 1995.Vue générale des murs et palissades du lieu historique national du Canada du Fort-George, 1985. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, B. Morin, 1985.
Adresse : Chemin Queen's Parade, Niagara-on-the-Lake, Ontario

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1921-05-21
Dates :
  • 1796 à 1799 (Construction)
  • 1796 à 1815 (Significative)

Événement, Personne, Organisation :
  • Bataille du fort George  (Événement)
  • Guerre de 1812  (Événement)
  • Compagnie des hommes de couleur du capitaine Runchey  (Organisation)
Autre nom(s):
  • Fort George  (Nom de la désignation)
Numero RBIF : 30313 00

Plaques


Construit sur l'ordre du lieutenant-gouverneur Simcoe (1796-1799), le fort George servit de quartier général au major-général Brock en 1812. En mai 1813, il fut bombardé et capturé par les Américains qui construisirent leurs propres fortifications sur l'emplacement même du fort. Les Britanniques les reprirent à leur tour en décembre 1813. En 1815, le fort était considéré comme «tombant en ruines» et on décida de l'abandonner. Les bâtiments actuels ont été reconstruits en 1937-1940 et représentent le fort tel qu'il était en 1799-1813. Du fort original demeure la poudrière.

Description du lieu patrimonial

Le lieu historique national du Canada du Fort-George est un fort militaire du XVIIIe siècle en grande partie reconstitué qui se trouve sur la rive ouest de la rivière Niagara, près de l'embouchure. Il est situé sur les vestiges du premier fort George détruit en grande partie pendant la guerre de 1812.

Valeur patrimoniale

Le fort George a été déclaré lieu historique national pour les raisons suivantes : il a été la fortification principale de la péninsule de Niagara pendant la guerre de 1812 et le quartier général de la division centrale de l'Armée britannique, il a joué un rôle déterminant dans la défense du Haut-Canada, sa destruction par l'artillerie a permis aux forces américaines de remporter la victoire à la bataille du fort George puis d'occuper le fort pendant sept mois.

La valeur patrimoniale du fort George réside dans les vestiges d'une ancienne fortification britannique du XVIIIe siècle intégrés à son paysage culturel et dans les traces de l'histoire dont ces vestiges témoignent, notamment ceux qui sont associés à la guerre de 1812, à la bataille du fort George, à l'occupation du fort par les Britanniques et les Américains et à sa destruction en mai 1813. Dans les années 1930, le fort George a été reconstruit selon les plans originaux, ce qui a donné lieu au réaménagement de la plupart de ses remblais et à la construction de plusieurs bâtiments sur la superficie au sol occupée par le premier fort.

Sources : Procès-verbal de la CLMHC, octobre 1963; Énoncé d'intégrité commémorative.

Éléments caractéristiques

Voici les principales caractéristiques qui contribuent à la valeur patrimoniale de ce site :
vestiges archéologiques de la bataille du fort George, de l'occupation par les Britanniques et les Américains, de la fortification d'origine avec sa palissade et le glacis, les bâtiments, les structures et les éléments du paysage, la masse, la forme, les matériaux et l'exécution soignée de la poudrière, notamment la construction en pierre et les murs à contreforts à l'épreuve des bombes et du feu, l'emplacement de la poudrière, loin des autres bâtiments, le lien spatial entre les vestiges des bâtiments d'origine à l'intérieur de la palissade, le noyau de « terre battue du premier fort George » dans les remblais reconstruits et les traces des remblais de la fortification d'origine, les caractéristiques topographiques naturelles du site qui ont subsisté, notamment celles qui ont été intégrées aux besoins militaires (comme le ravin naturel où se trouve la poudrière), le vaste terrain dégagé jusqu'à la rivière Niagara et le terrain communal « Commons », les vestiges archéologiques de la vie au fort qui témoignent de l'occupation par les Britanniques et les Américains (y compris les tracés des tranchées américaines en haut et en bas de la pente, les vestiges de quais, les bâtiments, les cours de ravitaillement de Navy Hall), les vestiges archéologiques de la bataille du fort George et la destruction du fort, l'implantation de la forteresse sur un coteau abrupt, près de l'embouchure de la rivière, les traces des activités commémoratives des années 1930 sur le lieu même qui ont commandé le réaménagement des remblais et l'ajout de nouveaux bâtiments, les perspectives donnant sur la rivière, les casernes de Butler, la ville et l'ancien emplacement du fort américain Niagara, sur la rive opposée.