Lieu historique national du Canada du Phare-du-Cap-Pine

Cape Pine, Terre-Neuve-et-Labrador
Vue du phare du cap-Pine, qui montre la forme et le volume de la structure haute de 15,3 mètres, constituée d’une tour haute et effilée avec un lanterneau à 12 pans. © Agence Parcs Canada / Parks Canada Agency.
Vue générale
© Agence Parcs Canada / Parks Canada Agency.
Vue du phare du cap-Pine, qui montre la forme et le volume de la structure haute de 15,3 mètres, constituée d’une tour haute et effilée avec un lanterneau à 12 pans. © Agence Parcs Canada / Parks Canada Agency.Vue du Phare du cap-Pine, qui montre le fini lisse des murs extérieurs peints selon un motif spécifique où alternent le rouge et le blanc, 1990. © Agence Parcs Canada / Parks Canada Agency, 1990.Vue du Phare du cap-Pine, qui montre l’emplacement très visible sur un cap accidenté, 1944. © Aviation royale du Canada / Royal Canadian Air Force, 1944.
Adresse : Chemin Cape Pine, Cape Pine, Terre-Neuve-et-Labrador

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1974-05-18
Dates :
  • 1851 à 1851 (Construction)

Événement, Personne, Organisation :
  • Alexander Gordon  (Architecte)
Autre nom(s):
  • Phare du cap Pine  (Autre nom)
Numéro du rapport de recherche : 1974-L, 2005-SDC/CED-039
Numero RBIF : 34599 00

Plaques


Plaque existante:  Chemin Cape Pine, Cape Pine, Terre-Neuve-et-Labrador

Construit par le gouvernement impérial en 1851 au coût de 6500 livres et transporté jusqu'à ces lieux malgré de nombreuses difficultés, ce phare a toujours été entretenu par Terre-Neuve. Il est fait d'une tour de fonte de 50 pieds surmontée d'une lanterne polygonale, dont le feu roulant était composé de 16 lampes alimentées d'huile de baleine et munies d'un miroir parabolique. Il s'élève à plus de 300 pieds au-dessus de la mer. Au début, il logeait le gardien mais il devint vite inhabitable. À maintes reprises, on a dû modifier le bâtiment original.

Description du lieu patrimonial

Le lieu historique national du Canada du Phare-du-cap-Pine se dresse sur le promontoire le plus méridional de Terre-Neuve, entre la baie des Trépassés et la baie Sainte Mary. La tour en fonte consiste en un cylindre régulier effilé, percé de petites fenêtres carrées jusqu’à hauteur d’une large galerie fermée par un garde-fou où se trouve la lanterne. Le phare, qui s’élève au milieu de bâtiments annexes, voisine avec une tour de communications. Grâce à son emplacement stratégique, il est très visible pour le trafic maritime. La reconnaissance officielle se limite au phare sur sa propriété légale.

Valeur patrimoniale

Le phare du cap-Pine a été désigné lieu historique national du Canada en 1974, parce qu’il s’agit : de la première lumière de débarquement construite sur la dangereuse côte sud de la presqu’île Avalon (Terre-Neuve) pour guider les bateaux engagés dans le détroit de Cabot pour rejoindre le fleuve Saint-Laurent; d’un des plus anciens phares du Canada; de la première application à Terre-Neuve de la technologie utilisant des pièces de fonte dans la construction des phares.

La valeur patrimoniale de ce site tient à la présence physique du phare, témoin des premiers temps de la préfabrication, du transport et de la construction sur un site accidenté. Le phare du cap-Pine, construit en 1851 pour guider les bâtiments de transport transatlantique, illustre aussi les premières améliorations apportées aux aides à la navigation sur la côte est du Canada. Il est le premier d’une série de bâtiments préfabriqués en fer et érigés à Terre-Neuve durant la dernière moitié du XIXe siècle. Ce phare, dessiné par Alexander Gordon, est un exemple de conception et de génie maritime d’avant-garde au Canada, soigneusement exécuté.

Source : Procès verbal de la Commission des sites et monuments historiques de juin 1973.

Éléments caractéristiques

Voici les principaux éléments qui contribuent au caractère patrimonial de ce site : l’emplacement très visible sur un cap accidenté; la perspective dégagée le cadre côtier au bord d’une voie maritime très fréquentée; la construction en fonte; la forme et le volume de la structure haute de 15,3 mètres, constituée d’une tour haute et effilée avec un lanterneau à 12 pans; la large galerie extérieure avec un garde-fou soutenu par des saillies en fer; de petites fenêtres carrées et une porte unique étroite; le revêtement en béton entourant la base de la tour sur 3 mètres de hauteur; le fini lisse des murs extérieurs peints selon un motif spécifique où alternent le rouge et le blanc.