Lieu historique national du Canada du Fort-St. Joseph

St. Joseph Island, Ontario
Vue des vestiges à fort St. Joseph, qui montre la forme et les matériaux subsistants, 2001. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, G. Vandervlugt, 2001.
Vue détaillée
© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, G. Vandervlugt, 2001.
Vue des vestiges à fort St. Joseph, qui montre la forme et les matériaux subsistants, 2001. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, G. Vandervlugt, 2001.Vue des vestiges à fort St. Joseph, qui montre les relations spatiales mutuelles entre ces vestiges, 1994. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, J.P. Jérôme, 1994.Vue aérienne des vestiges du fort St. Joseph, 2001. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, G. Vandervlugt, 2001.Vue de la plaque de la CLMHC sur un concrete slab à la centre des vistiteurs © Parks Canada / Parcs Canada, 2006 (Jim Molnar)
Adresse : St. Joseph Island, Ontario

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1923-05-25
Dates :
  • 1796 à 1799 (Construction)
  • 1796 à 1812 (Significative)
  • 1940 à 1950 (Significative)

Autre nom(s):
  • Fort St. Joseph  (Nom de la désignation)
Numéro du rapport de recherche : 1962-075, 1977-032, 1995-AM6; 1962-056
Numero RBIF : 11792

Plaques


Plaque existante: Monté sur une surface de maçonnerie en face du centre d'accueil St. Joseph Island, Ontario

A leur retraite de Michillimakinac, en 1796, les Anglais s'installèrent ici et construisirent un fort, leur poste militaire le plus à l'ouest. Des officiers du Départment des Indiens accompagnaient les troupes et le fort Saint-Joseph devint le lieu de réunion et de distribution de présents aux alliés indiens. Un petit village se déveoppa autour du fort. C'est d'ici que le capitaine Charles Roberts organisa l'expédition qui mena à la prise de Michillimakinac le 17 juillet 1812. Ensuite abandonné, le fort Saint-Joseph fut brûlé par les Américanins en juillet 1814.

Plaque originale: installé sur la cheminée ancienne du Fort-Joseph sur la pointe Sud-Ouest de l'île St. Joseph St. Joseph Island, Ontario

Ce cairn marque le site du cimetière du fort Saint-Joseph, oû sont enterrés les soldats et traiteurs de fourrures décédés ici entre 1796 et 1812.

Description du lieu patrimonial

Le lieu historique national du Canada du Fort-St. Joseph se compose des vestiges de trois sites archéologiques, à savoir la pointe du vieux fort St. Joseph, la pointe Rains et la pointe LaPointe, situés sur des promontoires adjacents de l'île St. Joseph, pénétrant dans le lac Huron au niveau de l'étroit passage qui le relie avec le lac Supérieur. La reconnaissance officielle fait référence aux limites légales de la pointe du vieux fort St. Joseph, de la pointe Rains et de la pointe LaPointe.

Valeur patrimoniale

Le fort St. Joseph a été désigné lieu historique national du Canada en 1923 parce que : il symbolise l'alliance commerciale et militaire qui s’est établie entre Britanniques et premières nations autochtones dans la région occidentale des Grands Lacs au lendemain de la guerre de l'Indépendance américaine et qui s'est maintenue jusqu'à la fin de la guerre de 1812; le lieu recèle un extraordinaire amalgame de ressources archéologiques qui, dans leur forme brute, laissent entrevoir en partie l'organisation complexe de la vie militaire, domestique et commerciale - tant des Autochtones que des Européens - dans ce poste frontalier; les fortifications en ruine et les ressources archéologiques de la période 1796-1812 sont considérées en soi comme des objets d'intérêt national.

La valeur patrimoniale du lieu historique national du Canada du Fort-St. Joseph réside dans son emplacement et sa situation éloignée, ainsi qu'en sa large collection de vestiges archéologiques datant de la période de 1796 à 1812. La pointe du vieux fort St. Joseph était un poste militaire et un poste du British Indian Department. Il a été bâti de 1796 à 1799 par les britanniques, et évacué en 1812. La pointe Rains était l’emplacement de Milford Haven, un établissement de colons britanniques du XIXe siècle, tandis qu'un camp de chasse privé occupait la pointe LaPointe, au XXe siècle. La tentative de construction d'une route vers ce camp dans les années 1940 a endommagé la moitié est de la pointe du vieux fort St. Joseph, ainsi que plusieurs structures de la pointe Rains.

Sources : Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Procès-verbal, 1995; Énoncé d'intégrité commémorative, 2001.

Éléments caractéristiques

Voici les principaux éléments qui contribuent au caractère patrimonial de ce lieu : sa situation éloignée et le cadre naturel de son emplacement; les liens visuels entre la pointe du vieux fort St. Joseph et les pointes Rains et LaPointe, vus de l'eau (sur des promontoires consécutifs de taille égale faisant face au chenal); le caractère visuel distinct de chacun de ces trois promontoires, quand on les regarde depuis la rive; leur situation sur des élévations, avec des perspectives dégagées, entre eux et vers l'ouest.

Voici les principaux éléments qui contribuent au caractère patrimonial de la pointe du vieux fort St. Joseph : son contour au sol rectangulaire avec des coins en saillie; les contours au sol des 29 vestiges de bâtiments et des autres éléments archéologiques; les formes et les matériaux subsistants de ces vestiges; les relations spatiales mutuelles entre ces vestiges.

Voici les principaux éléments qui contribuent au caractère patrimonial de la pointe Rains : les emplacements, formes et matériaux subsistants de deux entrepôts, et d'autres vestiges non perturbés de la période de 1796 à 1812; leurs relations spatiales mutuelles.

Voici les principaux éléments qui contribuent au caractère patrimonial de la pointe LaPointe : les emplacements, formes et matériaux subsistants de plusieurs structures éventuelles, et des vestiges non remaniés de la période de 1796 à 1812; leurs relations spatiales mutuelles.