Lieu historique national du Canada du Fort-Wellington
Prescott, Ontario
Vue de l'intérieur
© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, Brian Morin, 2006.
Adresse :
rue King, Prescott, Ontario
Loi habilitante :
Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation :
1920-01-30
Dates :
-
1813 à 1814
(Construction)
-
1813 à 1813
(Significative)
-
1838 à 1838
(Significative)
Événement, Personne, Organisation :
-
Guerre de 1812
(Événement)
-
Raids frontaliers américains de 1838
(Événement)
-
Lieutenant Colonel Thomas Pearson
(Personne)
-
Lieutenant Colonel George R.J. Macdonnell
(Personne)
Autre nom(s):
-
Fort Wellington
(Nom de la désignation)
Numéro du rapport de recherche :
1997-034
Numero RBIF :
56476 00
Plaques
Plaque originale: dans la blochaus rue King est, Prescott, Ontario
Plaque existante: rue King, Prescott, Ontario
Érigé ici, en 1812 pour defendre la voie stratégique de Sainte-Laurent, le premier fort Wellington logea des troupes régulièrses britanniques et des milices canadiennes. Traversant le fleuve gele, cette petite armée s'empara d'Ogdensburg (N.Y.), en fevrier 1813. Quand les troubles de 1838 menacerent le Haut-Canada, le fort tombait en ruines. La construction du fort actuel de commencer quand, en novembre 1838, un groupe de rebelles et de partisans américains attaquérent le forces réunies au fort leur infligèrent la défaite à la bataille du Windmill.
Description du lieu patrimonial
Le lieu historique national du Canada du Fort-Wellington est une des fortifications du XIXe siècle les mieux préservées du Canada. La structure actuelle, qui date de 1838, a été bâtie sur l'emplacement d'un fort plus ancien, sur la rive du fleuve Saint-Laurent, à Prescott, en Ontario. Un blockhaus et le logement des officiers, construits sur une élévation de terrain, dominent le fleuve.
Valeur patrimoniale
Fort Wellington a été désigné lieu historique national du Canada à cause de ses liens avec : la protection d'un point de transbordement de la voie maritime du Saint-Laurent, vital au début de la Guerre de 1812; l'attaque et la prise d'Ogdenburg, dans l'état de New York, par les troupes stationnées à Prescott, en février 1813; la contre-attaque réussie des forces loyalistes contre les «Hunters» à la pointe Windmill en novembre 1838.
La valeur patrimoniale du lieu historique national du Canada du Fort Wellington a trait à la lisibilité de son paysage culturel établi à titre de forteresse du début du XIXe siècle, ainsi qu'à l'intégrité des vestiges subsistants de ce paysage, datant de la période de 1813 à 1838, qui illustrent son rôle historique.
Le fort Wellington a été construit en 1813 et 1814 par les lieutenants colonels Thomas Pearson et George R.J. Macdonnell. Ce fort a joué un rôle important pendant la Guerre de 1812, puis on lui a apporté des améliorations qui lui ont permis de jouer un rôle, quoique plus limité, lors de raids américains subséquents, et surtout ceux ayant suivi la rébellion de 1837. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, il a servi de base à la milice. Il est devenu un lieu historique national en 1925 et on l'a restauré par la suite pour en faciliter la visite. De grandes sections des terrains militaires associés au fort ont été séparées du site et développées. Dans les années 1980, Parcs Canada a acheté des terrains situés entre le fort et la rive, qui avaient été largement réaménagés pour un usage ferroviaire (1855 à 1980).
Sources : Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Procès-verbaux, 1926, 1981; Énoncé d'intégrité commémorative, 1998.
Éléments caractéristiques
Voici les principales caractéristiques qui contribuent à la valeur patrimoniale de ce site :
la lisibilité du paysage culturel du fort Wellington à titre d'ouvrage de défense, attestée par sa situation, son emplacement, le profil et le contour au sol de ses caractéristiques bâties, et son terrain dégagé; les relations spatiales, fonctionnelles et matérielles mutuelles entre les divers édifices, ainsi qu'avec les vestiges archéologiques, les fortifications et les éléments paysagers naturels subsistants; son emplacement en face de la rive américaine, sur une élévation au bord du fleuve; le terrain dégagé qui l'entoure; les perspectives dégagées vers l'autre rive du fleuve Saint-Laurent et la ville de Prescott;
Fortifications la forme de leur contour au sol et leur profil sur une élévation entourée d'un glacis en pente, d'un fossé et d'une escarpe, d'une palissade, d'une fraise, et d'une barrière; les traces d'une redoute en terre, et des vestiges de la casemate sur sa face intérieure; ses éléments évolutifs, y compris les traverses et la caponnière; les relations spatiales entre les composantes des fortifications, y compris les bâtiments, les vestiges archéologiques et les éléments paysagers naturels;
Le blockhaus sa volumétrie carrée ressemblant à une tour; sa conception en trois parties, à savoir l'étage du bas ramassé, l'étage du haut en surplomb et le toit pyramidal; sa disposition symétrique avec une porte centrale et des fenêtres disposées régulièrement; sa conception d'ouvrage défensif avec très peu de portes et de fenêtres, et des meurtrières régulièrement espacées; les matériaux d'origine préservés à l'épreuve du feu, y compris la fondation en moellons, les murs en maçonnerie et le dépôt d'explosifs en brique; son infrastructure d'origine en bois; les éléments intérieurs d'origine préservés, y compris les finitions et ferrages, les ouvertures des fenêtres, ainsi que les portes avec leurs cadres et charnières; la conception intérieure fonctionnelle d'origine articulée en zones à vocation spécifique, et notamment le puits, l'armurerie, le poste de garde et la caserne; son emplacement de fort à l'intérieur d'un fort, orienté vers le fleuve;
Le logement des officiers sa volumétrie rectangulaire de plain-pied avec un toit en croupe; son contour au sol subsistant du XIXe siècle; la disposition régulière des ouvertures d'origine; le parement et les bardeaux d'origine préservés;
Les latrines leur volumétrie rectangulaire de plain-pied avec un toit en croupe; leur contour au sol et leurs matériaux subsistants du XIXe siècle, y compris le parement et les bardeaux;
Les vestiges les contours au sol et les matériaux des vestiges archéologiques des périodes de 1812-1814 et de 1828-1842; les relations spatiales, fonctionnelles et matérielles mutuelles entre ces vestiges, ainsi qu'avec les éléments bâtis et paysagés subsistants.