Lieu historique national du Canada du Cimetière-Mount Hermon
Québec, Québec
Vue générale
© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, Rhona Goodspeed, 2005.
Adresse :
1801, rue Saint-Louis, Québec, Québec
Loi habilitante :
Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation :
2007-06-08
Dates :
-
1848 à 1848
(Construction)
Événement, Personne, Organisation :
-
David Bates Douglass
(Architecte)
Autre nom(s):
-
Cimetière Mount Hermon
(Nom de la désignation)
Numéro du rapport de recherche :
2005-107
Plaques
Plaque existante: 1801, chemin Saint-Louis, Québec, Québec
Établi en 1848 pour l’inhumation des Protestants de la ville de Québec et des environs, Mount Hermon constitue un exemple remarquable de petit cimetière rural. Aménagé dans la tradition des cimetières ruraux américains du XIXe siècle, il se caractérise par un relief inégal, des chemins sinueux, des îlots irréguliers, des arbres aux essences variées et une vue spectaculaire sur le fleuve Saint-Laurent. Insérés dans ce paysage pittoresque propice au recueillement, de nombreux monuments funéraires, d’un grand intérêt artistique, évoquent le souvenir de figures et d’épisodes marquants de l’histoire canadienne.
Description du lieu patrimonial
Le lieu historique national du Canada du Cimetière-Mount Hermon constitue un exemple remarquable de petit cimetière rural ou de cimetière parc. Se côtoient en ce lieu pittoresque des monuments funéraires de styles variés et de nombreuses essences d’arbres entre lesquels sillonnent des sentiers offrant des paysages incomparables. Le cimetière Mount Hermon a été fondé en 1848 pour recevoir les dépouilles des membres de diverses confessions protestantes de la ville de Québec, dans ce qui est maintenant l’arrondissement de Sainte-Foy-Sillery. La reconnaissance officielle fait référence aux limites légales de la propriété en vigueur lors de la désignation du lieu.
Valeur patrimoniale
Le cimetière Mount Hermon a été désigné lieu historique national du Canada en 2005 pour les raisons suivantes : il constitue un très bel exemple de petit cimetière rural caractérisé par un relief inégal et un paysage naturel offrant de nombreuses perspectives d'inspiration pittoresque, des chemins sinueux, des îlots aux lignes courbes de forme et de superficie irrégulières, de nombreux arbres et, en particulier, une vue spectaculaire sur le fleuve Saint-Laurent;
-il compte plusieurs monuments funéraires d'intérêt artistique et historique qui illustrent de manière exceptionnelle de nombreux aspects de l'histoire du Canada ainsi que de la province et de la ville de Québec.
Le cimetière Mount Hermon a été fondé au début du XIXe siècle, pendant le mouvement des cimetières ruraux inspiré par la volonté de créer des milieux champêtres en harmonie avec la nature. Le mariage de la nature et de l’art y est particulièrement réussi : l’éventail de monuments néoclassiques, les sentiers sinueux et la vue imprenable sur le fleuve Saint-Laurent témoignent du style pittoresque. Lors de sa fondation, le cimetière Mount Hermon fut le premier cimetière rural de la grande région de Québec. L’aménagement d’un nouveau cimetière était devenu nécessaire car il n’y avait plus de place dans le vieux cimetière protestant situé au cœur de la ville.
Source : Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Procès-verbal, décembre 2005.
Éléments caractéristiques
Les principaux éléments qui donnent au lieu sa valeur patrimoniale sont les suivants : l’emplacement du cimetière, dans l’arrondissement Sainte-Foy-Sillery de la ville de Québec; son style pittoresque, sur un terrain d’environ 10 hectares toujours aménagé selon les plans d’origine et où l’on trouve un bel éventail d’arbres matures, des perspectives splendides et des points de vue imprenables sur le fleuve Saint-Laurent; son relief accidenté bien mis en valeur; ses sentiers sinueux qui épousent les courbes irrégulières des îlots; sa crypte d’origine, où sont placées les dépouilles durant l’hiver; ses monuments funéraires de styles, de tailles et de matériaux différents, qui témoignent en quelque sorte de l’histoire de la ville, de la province et du pays; la diversité des monuments funéraires quant à leurs styles, leurs motifs et leurs tailles; on y trouve en effet des croix celtiques, des obélisques, des urnes drapées, des sphères, des personnages éplorés, au moins un sarcophage, des monuments d’influence orientale et grecque et un petit monument inuit en forme d’inukshuk; les matériaux de ses monuments, par exemple le granite rouge, rose, gris et noir, le grès, la pierre calcaire et le marbre; le pavillon du gardien, de style néogothique, dont le cachet s’harmonise à merveille avec le caractère bucolique et le charme de l’endroit; son aménagement semblable à celui d’un parc et son accessibilité au public.