Lieu historique national du Canada du Phare-de-Fisgard

Colwood, Colombie-Britannique
Vue détaillée du Phare de Fisgard, qui montre les fenêtres en ogive, l'encorbellement de brique sous la plate-forme du fanal, la girouette en forme de flèche et le fanal. © Ian Doull, Parks Canada Agency, 2010 / Ian Doull, Agence Parcs Canada, 2010
Vue détaillée
© Ian Doull, Parks Canada Agency, 2010 / Ian Doull, Agence Parcs Canada, 2010
Vue du Phare de Fisgard, qui montre sa volumétrie composée de deux formes simples, soit une tour cylindrique et une maison rectangulaire attenante. © Ian Doull / Agence Parcs Canada, 2010 - Ian Doull / Parks Canada Agency, 2010Vue détaillée du Phare de Fisgard, qui montre les fenêtres en ogive, l'encorbellement de brique sous la plate-forme du fanal, la girouette en forme de flèche et le fanal. © Ian Doull, Parks Canada Agency, 2010 / Ian Doull, Agence Parcs Canada, 2010Vue de l'interieur qui montre la qualité et l'excellente facture des matériaux d'origine, surtout l'escalier en fonte du phare, et la ¿maçonnerie. © Ian Doull, Parks Canada Agency, 2010  / Ian Doull, Agence Parcs Canada, 2010
Adresse : 603, chemin Fort Rodd Hill, Fort Rodd Hill NHSC, Colwood, Colombie-Britannique

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1958-11-03
Dates :
  • 1859 à 1860 (Construction)

Événement, Personne, Organisation :
  • Joseph Pemberton  (Architecte)
  • John J. Cochrane  (Constructeur)
  • John Wright  (Constructeur)
Autre nom(s):
  • Phare de Fisgard  (Nom de la désignation)
Numéro du rapport de recherche : 1998-49; 1997-A04
Numero RBIF : 17454 00

Plaques


Plaque existante: Fort Rodd Hill NHSC Boulevard Océan, Colwood, Colombie-Britannique

Ce phare fut le premier permanent sur la côte ouest du Canada. Il fut importé d'Angleterre et installé en 1859-1860 par les autorités britanniques et coloniales pour guider les marins dans le port d'Esquimalt. Il fut mis en service le 16 novembre 1860 et automatisé en 1928. Le capitaine G.H. Richards recommanda de le placer sur l'île Fisgard, nommé d'après le navire qui a été en station dans le Pacifique de 1844 à 1847.

Description du lieu patrimonial

Le lieu historique national du Canada du Phare-de-Fisgard et la résidence du gardien se compose d'une résidence de deux étages avec un phare cylindrique attenant, situés sur l'île Fisgard, du côté est de l'entrée du port d'Esquimalt, juste au nord du détroit Juan de Fuca.

Valeur patrimoniale

Le phare de Fisgard a été désigné lieu historique national du Canada en 1958 parce que c'était le premier phare permanent construit sur la côte Pacifique canadienne.

Les gouvernements britannique et colonial ont construit le phare de Fisgard de 1859 à 1860 pour signaler l'entrée du port d'Esquimalt. Conçu par Joseph Pemberton et par John Wright, de Victoria, il a été construit par ce dernier ainsi que par John J. Cochrane. Il a été continuellement en opération jusqu'en 1957, date où un incendie a temporairement mis fin à son utilisation comme aide à la navigation. Une fois réparé, il est devenu un lieu historique national et, depuis, on l'a restauré pour les visites publiques. Il demeure en service pour aider à la navigation.

La valeur patrimoniale du phare de Fisgard a trait à son emplacement stratégique ainsi qu’à la lisibilité et l’intégralité préservée du phare, du fanal et de la maison du gardien. Cet ensemble marque un point de repère sur l’île.

Sources : Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Procès-verbal, 1958; Énoncé d'intégrité commémorative, novembre 1996.

Éléments caractéristiques

Voici les principales caractéristiques qui contribuent à la valeur patrimoniale de ce site : l'emplacement éminent du phare à l'entrée du port d'Esquimalt; sa volumétrie complexe composée de deux formes simples, soit une tour cylindrique et une maison rectangulaire attenante; la forme effilée du phare de 17,06 mètres (56 pieds) de haut, avec sa passerelle équilibrée et son fanal en retrait, ainsi que sa subdivision verticale composée d'une base, de la tour et du fanal; la lampe du fanal, ainsi que les traces des lampes précédentes (et de leur technologie d'éclairage); les ornements extérieurs de style néo-gothique du phare, y compris les fenêtres en ogive, l'encorbellement de brique sous la plate-forme du fanal, la girouette en forme de flèche et le fanal; les ornements intérieurs de style néo-gothique du phare, et notamment la disposition géométrique ouverte de la cage d'escalier; la répartition de l'espace dans le phare, et ses liens physiques et fonctionnels avec la résidence; la simplicité de la conception de la maison, avec ses proportions symétriques, sa cheminée centrale, ses ouvertures réparties de manière équilibrée et son toit à pignon; les fenêtres de style néo-gothique du rez-de-chaussée et leurs volets étanches; la qualité et l'excellente facture des matériaux d'origine, et surtout les pièces d'origine importées comme le fanal et l'escalier en fonte du phare, la base et le haut en granit de la tour, l'extérieur de la maison en brique, et la brique de la tour recouverte de ciment (peint en blanc depuis 1863); les traces du mode de vie sur l'île, et notamment la citerne et les fondations de l'entrepôt; les traces de l'exploitation de la station, comme les anneaux d'amarrage et la passerelle du phare, les allées sur l'île, les structures météorologiques, les ancrages des câbles, la jetée et les vestiges d'anciens édifices et ouvrages de la station; l'orientation du phare et de la maison du gardien sur l'île; les perspectives du phare vers le port et les docks d'Esquimalt, le parc Hatley et le détroit Juan de Fuca, ainsi que de l'autre côté de la jetée vers la colline du fort Rodd.