Lieu historique national du Canada du Phare-de-la-Pointe-Clark

Point Clark, Ontario
Vue générale du phare de la pointe Clark, 1997. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1997.
Vue générale
© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1997.
Vue générale montrant les rares détails, comme les simples rebords en pierre des petites fenêtres espacées et les cadres lisses de la porte, dont la partie supérieure est arrondie. © Parks Canada Agency / Agence Parcs CanadaVue générale du phare de la pointe Clark et ses environs. © Parks Canada Agency / Agence Parcs CanadaVue générale du phare de la pointe Clark, 1997. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1997.
Adresse : 530, chemin LIghthouse, Point Clark, Ontario

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1966-05-25
Dates :
  • 1856 à 1859 (Construction)
  • 1859 à 1960 (Significative)

Événement, Personne, Organisation :
  • John Brown  (Personne)
  • Ministère des Travaux publics  (Organisation)
Autre nom(s):
  • Phare de la pointe Clark  (Nom de la désignation)
  • Tour impériale  (Autre nom)
Numéro du rapport de recherche : 1965-022; 66-032
Numero RBIF : 10934 00

Plaques


Plaque existante:  526, chemin Lighthouse, Point Clark, Ontario

Construite en 1859 par le ministère des Travaux publics, cette belle tour ronde de 87 pieds est une des six tours "impériales" de la région. Ses murs de calcaire passent de cinq pieds d'épaisseur à sa base à deux pieds à son sommet. Au début, sa lanterne polygonale de fonte abritait un feu dioptrique de 2e classe qui avertissait les navigateurs de la présence d'un dangereux haut fond à deux milles du rivage. Son feu est aujourd'hui moins puissant mais il continue de rendre service à la navigation. À peine visible du sol, une jolie gouttière encercle le toit de la lanterne.

Description du lieu patrimonial

Le lieu historique national du Canada du Phare-de-la-Pointe-Clark est une tour en pierre haute de 26,5 mètres (87 pieds) qui s’élève sur un promontoire rond surplombant la rive est du lac Huron entre Sarnia et Tobermory, en Ontario. La tour effilée est coiffée d’une lanterne en fonte à 12 versants avec un toit en dôme, et l’extérieur est revêtu de pierre calcaire rustiquée blanchie à la chaux. Le phare de la pointe Clark est entouré d’un entrepôt en bois et de l’ancienne maison du gardien de phare, laquelle est aujourd’hui un musée. La reconnaissance officielle se borne à la tour sur son contour au sol.

Valeur patrimoniale

Le phare de la pointe Clark a été désigné lieu historique national du Canada en 1966. Ce lieu est désigné pour les raisons suivantes : construit en 1859, le phare de la pointe Clark est l’une des six tours impériales sur la rive est du lac Huron et de la baie Georgienne.

La valeur patrimoniale du phare de la pointe Clark réside dans la qualité et l’intégralité de sa forme physique, sa lanterne distinctive, son emplacement et son activité ininterrompue depuis 1859. Connu sous le nom de tour impériale, le phare a été construit entre 1856 et 1859 par l’entrepreneur John Brown pour le compte du ministère des Travaux publics. Marquant l’emplacement d’un dangereux haut-fond dans le lac Huron, il assurait la sécurité de la navigation lié à l’accroissement du trafic commercial et voyageur sur le lac. La technologie utilisée pour l’appareil d’éclairage a évoluée au fil des années, et le mécanisme de rotation de la lanterne a été remplacé par un moteur électrique en 1953. Le site a été occupé par un gardien jusqu’au milieu des années 1960, lorsque la lumière a été automatisée. Le phare a été acquis par Parcs Canada en 1967 mais continue d’être exploité par la Garde côtière canadienne comme un aide de navigation.

Sources : Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Procès-verbal de 1966; Énoncé d'intégrité commémorative, janvier 2003.

Éléments caractéristiques

Les principaux éléments qui confèrent au lieu sa valeur patrimoniale sont les suivants : l’emplacement sur la rive est du lac Huron; le cadre comportant des bâtiments auxiliaires, notamment l’ancienne maison en calcaire du gardien de phare et l’entrepôt en bois; la volumétrie de la tour ronde effilée, haute de 26,5 mètres (87 pieds) et surmontée d’une lanterne à douze côtés couverte d’un dôme; les pierres locales utilisées dans la construction; les rares détails, comme les simples rebords en pierre des petites fenêtres espacées et les cadres lisses de la porte, dont la partie supérieure est arrondie; la qualité des détails des accessoires, en particulier la lanterne polygonale, les douze têtes de lion en bronze à chaque angle de l’avant-toit et le pinacle distinctif du ventilateur en forme de boule; la qualité et la maîtrise des matériaux qu’évoquent en particulier les murs revêtus de pierre calcaire rustiquée blanchie à la chaux, les détails de la tour, ainsi que la lanterne en fonte; les traces d’anciennes technologies d’éclairage (le feu blanc dioptrique de deuxième ordre, les résidus d’huile de spermaceti) et les appareils d’éclairage (le mécanisme d’horloge rotatif monté sur des rails et actionné par des poids, et les anciens mécanismes électriques); son exploitation continue en tant que phare; les points de vue sur les eaux qui s’étendent sur 30 kilomètres, notamment le mouvement de la lumière provenant de la tour; les points de vue depuis le phare sur le haut-fond qui s’étend dans le lac Huron devant le phare ainsi que sur les rives environnantes à l’arrière et de chaque côté du promontoire sur lequel il s’élève.