Lieu historique national du Canada du Fort-St. James

Fort St. James, Colombie-Britannique
Vue générale du Fort St. James montrant le Logement des officiers, 2003. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, D. Houston, 2003.
Vue générale
© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, D. Houston, 2003.
Vue générale du Fort St. James montrant le Logement des officiers, 2003. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, D. Houston, 2003.Vue générale du fort St. James montrant les vestiges archéologiques liés au commerce de la fourrure, tant enfouis qu'en surface, restant sur le site ou enlevés pendant les fouilles et entreposés dans les collections de Parcs Canada, 2003. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, D. Houston, 2003.Vue panoramique du fort St. James de l'autre côté de la rivière montrant montrant les points de vue, 2003. © Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada D. Houston, 2003.
Adresse : 280, chemin Kwah Ouest, Fort St. James, Colombie-Britannique

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1948-05-17
Dates :
  • 1806 à 1896 (Construction)
  • 1806 à 1821 (Significative)
  • 1821 à 1952 (Significative)

Événement, Personne, Organisation :
  • Compagnie du Nord-Ouest  (Organisation)
  • Compagnie de la Baie d'Hudson  (Organisation)
  • Première nation Carrier  (Organisation)
Autre nom(s):
  • Fort St. James  (Nom de la désignation)
Numéro du rapport de recherche : 1963-016
Numero RBIF : 19627 00

Plaques


Plaque existante:  280, chemin Kwah Ouest, Fort St James, Colombie-Britannique

Simon Fraser et John Stuart établirent chez les Indiens Porteurs ce poste de traite qui passa, en 1921, de la Compagnie du Nord-Ouest à la Compagnie de la Baie d'Hudson. Ce fort fut dès l'origine un centre important de commerce et de bonnes relations avec les Indiens. Il devint, sous la Compagnie de la Baie d'Hudson, le principal poste de traite du centre-nord de la Colombie-Britannique et le siège administratif du vaste et riche District of New Caledonia. Le fort St. James a toujours joué un grand rôle dans les communications avec le nord de la Colombie-Britannique. *À noter : Cette désignation fera l’objet d’une revue. Une revue a lieu pour l’une des raisons suivantes : formulation ou termes désuets, absence d’un aspect important de l’histoire, erreurs factuelles, croyances et comportements controversés ou acquisition de nouvelles connaissances.

Description du lieu patrimonial

Le Lieu historique national du Canada du Fort-St. James est un ancien poste de traite situé dans le village de Fort St. James, à l'extrémité sud du lac Stuart en Colombie-Britannique. Ce complexe restauré est établi sur la rive d'un lac, entre la réserve des Premières nations Nak'azkli et le quartier d'affaires du village. Le site comprend des bâtiments, des ressources archéologiques et des éléments reconstruits.

Valeur patrimoniale

Le fort St. James a été désigné lieu historique national du Canada en 1948. Ce lieu est désigné pour commémorer le rôle qu'ont joué le poste actuel et ceux qui l'ont précédé sur le lac Stuart (de 1806 à 1952) : pour la traite des fourrures sur la côte du Pacifique; à titre de centre important de commerce et de coopération avec les Premières nations de la côte du Pacifique; à titre de poste de traite principal dans le centre-nord de la Colombie-Britannique, et de centre administratif du district de Nouvelle-Calédonie; comme lien important de transport et de communication dans le nord de la Colombie-Britannique.

Le lieu historique national du Canada du Fort-St. James doit sa valeur patrimoniale à ses liens historiques, tels qu'illustrés par son emplacement et ses ressources historiques préservées. La Compagnie du Nord-Ouest a fondé le fort St. James pour faire du commerce avec la Première nation Carrier, puis ce poste a été exploité à partir de 1821 par la Compagnie de la Baie d'Hudson. De 1826 à 1862, il était le siège social du district de Nouvelle-Calédonie de la Compagnie de la Baie d'Hudson. Par la suite, il lui a servi de base pour le transport vers le nord de la Colombie-Britannique. Pendant cette période, le fort occupait, sur la rive du lac Stuart, un site vaguement défini et en constante évolution. Le poste a fermé ses portes en 1952, quatre ans après avoir été déclaré lieu historique national.

On l'a subséquemment restauré et reconstruit tel qu'il était en 1896, pour que le public puisse le visiter. Le fort contient des ressources archéologiques datant de la période de 1806 à 1952, ainsi que des bâtiments d'origine, à savoir : l'Entrepôt général, de 1888-89; la Cache à poissons, de 1888; le Bâtiment des hommes, de 1884-85 et 1888-89; le Logement des officiers, de 1884-85; et la Laiterie, déjà construite en 1896.

Source : Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Procès-verbaux, 1963 et 1971; Énoncé d'intégrité commémorative, juillet 1996.

Éléments caractéristiques

Voici les principales caractéristiques qui contribuent à la valeur patrimoniale de ce site:
sa situation à l'extrémité sud du lac Stuart, sur la côte du Pacifique; le contour au sol du fort tel qu'il a évolué de 1906 à 1952; l'Entrepôt général et sa grande volumétrie rectangulaire coiffée d'un toit en croupe, ses ouvertures régulièrement espacées, son peu d'ornements, sa construction à charpente de bois dite «de la rivière Rouge», sa disposition intérieure, ses matériaux anciens et graffitis historiques préservés, et son orientation et son emplacement au sein du fort par rapport aux autres bâtiments, au lac et au quai; la Cache à poissons et sa petite volumétrie carrée coiffée d'un toit en forme de pagode, sa conception s'inspirant des ouvrages traditionnels des Premières nations, l'absence de fenêtres, sa construction en bois, sa disposition intérieure, ainsi que son orientation et son emplacement dans le fort par rapport aux autres bâtiments; le Bâtiment des hommes et sa volumétrie rectangulaire d'un étage et demi coiffée d'un toit en pente, sa porte centrale et les fenêtres latérales, son peu d'ornements, sa disposition intérieure et les matériaux anciens préservés, ses matériaux de construction en bois dont le toit en bardeaux et les billes en pièce sur pièce à tenon en coulisse, ainsi que son orientation et son emplacement dans le fort par rapport aux autres bâtiments et fonctions; le Logement des officiers et sa volumétrie rectangulaire de plain-pied coiffée d'un toit en pente, son peu d'ornements, sa disposition intérieure, ses matériaux anciens qui subsistent, ses matériaux et sa technologie de construction en bois dont le toit en bardeaux et les billots en pièce sur pièce à tenon en coulisse, son orientation et son emplacement dans le fort par rapport aux autres bâtiments et fonctions, et sa perspective sur le lac; la Laiterie et sa volumétrie rectangulaire, ses proportions imposantes et son toit en pente, ses matériaux et sa technique de construction en bois dont le toit en bardeaux et les billots en pièce sur pièce à tenon en coulisse, sa disposition intérieure et les matériaux anciens préservés, ainsi que son orientation et son emplacement dans le fort par rapport aux autres bâtiments; les emplacements, l'orientation et la disposition de ces édifices par rapport aux vestiges archéologiques d'autres bâtiments et structures à l'intérieur du fort; les vestiges archéologiques liés au commerce de la fourrure, tant enfouis qu'en surface, restant sur le site ou enlevés pendant les fouilles et entreposés dans les collections de Parcs Canada; l'accès et les perspectives dégagés vers le lac Stuart, les lieux de pêche et le sentier riverain historique; l'emplacement du site à côté de la réserve des Premières nations Nak'azkli; la présence de flore indigène entre le fort et le village de Fort St. James; sa visibilité depuis la réserve des Premières nations Nak'azkli et le lac.