Événement historique national de l'Industrie de la pêche de la côte Est

Battle Harbour et Bonavista, Terre-Neuve-et-Labrador
Vue du lieu historique national du Canada de l'Établissement-Ryan, interprétation de l'Industrie de la pêche de la côte Est (© Parks Canada / Parcs Canada, 1989)
Vue de l'Établissement Ryan
(© Parks Canada / Parcs Canada, 1989)
Adresse : Battle Harbour et Bonavista, Terre-Neuve-et-Labrador

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1975-11-28

Autre nom(s):
  • Industrie de la pêche de la côte Est du Canada  (Nom de la désignation)
Numéro du rapport de recherche : 1987-A02, 2009-SDC-CED-074

Importance: L'industrie la plus importante pour le développement des provinces de l'Atlantique

Plaques


Plaque existante:  Battle Harbour, Terre-Neuve-et-Labrador

Depuis la nuit des temps, les eaux côtières du Labrador ont regorgé de poisson. Vers 1540, des Basques, pêcheurs et chasseurs de baleine, se joignirent aux Autochtones. D’autres Européens et des colons vinrent aussi pour exploiter les eaux côtières du Labrador, où abondaient morues, phoques et saumons. Au XIXe siècle, les postes de pêche des Britanniques, en place depuis les années 1760, se transformèrent peu à peu en installations permanentes, les opérations relatives à la morue se regroupant à Terre-Neuve. Battle Harbour, longtemps la plus importante communauté côtière, rappelle éloquemment plus de deux siècles d’histoire de ces pêches du Labrador.

Plaque existante:  Lieu historique national du Canada de l'Établissement-Ryan, Bonavista

Les ressources de la mer ont grandement contribué à façonner l'histoire des Provinces atlantiques. Les Autochtones y pêchaient déjà avant le XVIe siècle, quand des marins venus d'Europe créèrent un florissant commerce international fondé sur la morue. À Terre-Neuve et au Labrador, les pêches suscitèrent la création de centaines de petites colonies isolées dont la manière de vivre était particulière. Engagé dans la pêche côtière et la chasse au phoque, l'établissement de James Ryan à Bonavista, un village traditionnellement prospère, est l'un des derniers exemples de ce genre d'exploitation au XIXe siècle.