Dès son premier roman, Bonheur d'occasion (1945), Gabrielle Roy se distingue comme une auteure importante et une pionnière du réalisme social au Québec. Dans les uvres suivantes, elle aborde avec sensibilité des thèmes universels tout en décrivant la réalité des immigrants et ses années passées au sein de la communauté franco-manitobaine, s'imposant par son art du récit, sa prose limpide et sa profonde humanité. Elle reste attachée toute sa vie à sa maison natale – une résidence de la classe moyenne, simple et accueillante, bâtie en 1905 – où elle habite jusqu'en 1937. Riche d'un univers de personnes et d'événements marquants, cette maison, désormais un lieu historique, sera souvent décrite et idéalisée dans ses écrits, notamment dans Rue Deschambault (1955).

Gabrielle Roy s’impose comme une pionnière du réalisme social au Québec avec son premier roman, Bonheur d’occasion (1945). Ancré dans la réalité du quartier pauvre de Saint-Henri, cet ouvrage dépeint le quotidien difficile de nombreux Canadiens français en milieu urbain. Dans ses œuvres suivantes, la romancière aborde avec une grande sensibilité des thèmes universels tout en décrivant l’expérience des immigrants et ses années passées au sein de la communauté francophone du Manitoba. Par son art du récit, sa prose limpide et sa profonde humanité, Gabrielle Roy s’est taillée une place de choix dans le paysage littéraire du Canada.