Lieu historique national du Canada Fort-Calgary
Calgary, Alberta
Vue générale
(© Parks Canada Agency/ Agence Parcs Canada, 2004.)
Adresse :
750, 9e avenue S.-E., Inglewood, Calgary, Alberta
Loi habilitante :
Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation :
1925-05-15
Dates :
-
1875 à 1875
(Construction)
-
1882 à 1882
(Significative)
-
1888 à 1888
(Significative)
Événement, Personne, Organisation :
-
Capitaine Éphrem A. Brisebois
(Personne)
-
George Clift King
(Personne)
-
Police à cheval du Nord-Ouest
(Organisation)
Autre nom(s):
-
Fort Calgary
(Nom de la désignation)
-
Fort Brisebois
(Autre nom)
-
The Elbow
(Autre nom)
-
Bow Fort
(Autre nom)
Numéro du rapport de recherche :
1969-063, 2009-CED-SDC-10
Description du lieu patrimonial
Le lieu historique national du Canada du Fort-Calgary est un fort en bois carré situé sur la rive ouest de la rivière Elbow, près de l’endroit où celle-ci se jette dans la rivière Bow. La structure actuelle est une reconstruction du fort érigée sur le site d’origine, situé dans un parc de 12 hectares (40 acres) enclavé dans la ville de Calgary, en Alberta. Établi en 1875 par la Police à cheval du Nord-Ouest (PCNO), le fort porte alors le nom de Brisebois et comprend les quartiers des hommes, les quartiers du gardien, une écurie et des magasins, le tout protégé par une palissade de billes disposées à la verticale. L’ensemble occupe une parcelle de terrain plate qui s’incline légèrement jusqu’à la rivière et avec de grands arbres. La reconnaissance officielle s’applique à la parcelle de terrain sur laquelle est érigé le fort Calgary et qui fait environ 12 hectares.
Valeur patrimoniale
Le fort Calgary a été désigné lieu historique national du Canada en 1925 pour les raisons suivantes : Il s’agit de l’endroit où la troupe F de la Police à cheval du Nord-Ouest est arrivée, en août 1875, et a établi son poste, à l’intérieur des limites actuelles de la ville de Calgary.
Le fort Calgary, que le commissaire adjoint James F. Macleod a baptisé ainsi en souvenir de la maison de ses ancêtres, située en Écosse, sert d’abord de base aux patrouilles qui se rendent dans les communautés autochtones et les ranchs et aux services de police, durant la construction de la voie ferrée du C.P. En 1882, le fort est reconstruit par quelque soixante-dix hommes de la troupe « F » de la PCNO et devient le quartier général du district. Le poste sera au cœur de l’établissement d’un bout à l’autre. Le fort Calgary fait partie d’un réseau de forts construits dans l’ensemble du Canada et qui joueront un rôle déterminant dans l’application de la loi fédérale sur un territoire de plus en plus vaste dans la deuxième moitié du XIXe siècle.
Le fort Calgary servait de base aux membres de la PCNO, qui étaient chargés de l’application de la loi fédérale dans le district et de l’éradication du trafic de whisky le long de la rivière Bow. À son arrivée en avril 1875, le contingent de la PCNO arrête son choix sur un terrain stratégique qui surplombe les rivières. La construction du fort commence à la fin de l’été et est achevée en environ six semaines. Les murs extérieurs du fort sont faits de billes de pin de douze pieds apportées par la drave et plantées trois pieds dans le sol.
Sources : Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Procès-verbal, mai 1925; octobre 1969.
Éléments caractéristiques
Les principaux éléments qui donnent au lieu sa valeur patrimoniale sont les suivants : son emplacement dans la ville de Calgary; sa position, sur un terrain gazonné et plat, à l’intérieur d’un parc agrémenté d’arbres, en surplomb du confluent de la rivière Elbow et de la rivière Bow; l’intégrité des vestiges archéologiques qui subsistent ou qui n’ont pas encore été mis au jour, mais qui pourraient être à leur emplacement et dans leur état d’origine, notamment des éléments caractéristiques, des artefacts et des vestiges in situ témoignant de la période durant laquelle le fort Calgary a été en activité, soit à partir de 1875; les vestiges de campements autochtones qui pourraient être mis au jour à proximité de la palissade et qui témoigneraient de l’entrée en contact des Autochtones avec les Européens; l’aspect visuel du parc et du fort et leur importance dans le paysage, notamment le point de vue imprenable qu’ils offrent sur la rivière.