Durant les guerres napoléoniennes, la demande de bois canadien sur le marché britannique entraîna une pénurie de navires de transport et stimula la construction navale à Québec, principal port d'exportation. À l'apogée de ce commerce, vers 1850, plus de 25 chantiers employaient environ 5 000 hommes et lançaient annuellement quelque 50 navires hauturiers en bois. Après avoir livré leur cargaison en Grande-Bretagne, la plupart de ces navires étaient vendus et s'intégraient à la marine marchande britannique, qui sillonnait les mers du monde.