Lieu historique national du Canada de la Gare-de-l'Intercolonial-à-Pictou

Pictou, Nouvelle-Écosse
Vue en angle de la façade montrant l'entrée principale de la Gare l'Intercolonial à Pictou, 1985. (© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1985.)
Façade
(© Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1985.)
Adresse : 71, rue Front, Pictou, Nouvelle-Écosse

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1976-06-15
Dates :
  • 1904 à 1904 (Construction)

Événement, Personne, Organisation :
  • Alexander McDonald  (Constructeur)
Autre nom(s):
  • Gare de l'Intercolonial à Pictou  (Nom de la désignation)
  •   (Nom de la plaque)
Numéro du rapport de recherche : 1976-51E, 1974-C, 1998-A06

Plaques


Plaque existante: Sur la mur près de l'entrance principal du Musée Northumberland Fisheries 71 rue Front, Dawson, Territoire du Yukon

La station construite en 1867 servait de terminus à l'Intercolonial. Il sagissait d'une ligne gouvernementale qui utilisait les premiers rails et formait un lien entre les Maritimes et le centre du pays; elle devint partie intégrante du Canadien National en 1923. La station actuelle, conçue par la compagnie, fut érigée en 1904. On ajouta au traditionnel pavillon central des détails hétéroclites. L'ensemble forme un tout très esthétique. Les pignons élisabéthains et la fenêtre palladienne dans la baie principale reflètent les tendances éclectiques de l'époque. (APP INS)

Description du lieu patrimonial

Le lieu historique national du Canada de la Gare de l'Intercolonial à Pictou est une ancienne gare de voyageurs située dans la ville de Pictou, en Nouvelle-Écosse. Cet édifice rectangulaire en brique de deux étages présente des éléments du style Château, y compris une maçonnerie en pierre très ornée, des pignons de style élisabéthain et une serlienne dans l’ouverture principale. Une marquise court le long de l’édifice côté quai et sur les élévations côté rue. La reconnaissance officielle concerne l’édifice sur la parcelle visée par le droit de propriété.

Valeur patrimoniale

La Gare de l'Intercolonial à Pictou a été désignée lieu historique national du Canada en 1976 parce qu’il s’agit d’une gare conçue par une compagnie et construite en 1904 pour remplacer le terminus de 1867, qui avait été construit pour la compagnie du chemin de fer Intercolonial, ligne publique qui assurait la liaison entre les provinces Maritimes et le centre du Canada.

La Gare de l'Intercolonial à Pictou est associée à l’expansion et à la modernisation du chemin de fer Intercolonial au début du XXe siècle, avant son intégration dans la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada. Cette période de croissance et de prospérité du chemin de fer Intercolonial correspondait à un redressement économique général et à l’augmentation des budgets de l’État. La ligne de Pictou desservait les installations portuaires de Pictou, qui comprenaient le terminal ferroviaire pour le trafic à destination de l’Île-du-Prince-Édouard. Le service pour les voyageurs a été interrompu en 1963. L’ancienne gare de Pictou a été endommagée par un incendie en 1996, mais elle a été réparée depuis. Le rez-de-chaussée abrite un musée, une maison de jeunes et des bureaux pour des activités communautaires.

La valeur patrimoniale de ce lieu tient aux éléments de l’édifice qui illustrent sa construction originale de terminal de « première classe » du chemin de fer Intercolonial, notamment le plan, les matériaux et la décoration qui subsistent encore.

Source: Procès-verbal de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada de juin 1976.

Éléments caractéristiques

Voici les principales caractéristiques qui contribuent au caractère patrimonial de ce lieu : l’aménagement sur le bord de la mer; les éléments du plan de la première classe du chemin de fer Intercolonial, y compris: la masse rectangulaire de deux étages surmontée d’un toit à deux versants; la façade extérieure en brique; les éléments architecturaux de l’extérieur de style Château, avec les pavillons centraux en saillie et les pignons; les pignons de style élisabéthain qui subsistent encore sur la façade côté mer; l’emplacement original des portes et des fenêtres, avec l’utilisation de serliennes couvertes d’un arc à l’étage et les ouvertures originales qui subsistent encore au rez-de-chaussée; l’utilisation d’une marquise tout le long de l’édifice côté quai et sur les élévations côté rue; les finitions et les matériaux intérieurs d’origine qui subsistent encore.