Lieu historique national du Canada de la Cathédrale-Anglicane-Holy Trinity

Québec, Québec
Photo extérieure de la façade (© Parks Canada/Parcs Canada 1980)
Cathédrale anglicane Holy Trinity, Québec, QC
(© Parks Canada/Parcs Canada 1980)
Adresse : 31, rue des Jardins, Québec, Québec

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 1989-02-24
Dates :
  • 1800 à 1804 (Construction)

Événement, Personne, Organisation :
  • Ingénieurs de la Royal Artillery, le capitaine William Hall et le major William Robe  (Constructeur)
Autre nom(s):
  • Cathédrale anglicane Holy Trinity  (Nom de la désignation)

Plaques


Plaque existante: sur le monument situé dans le coin nord-ouest du lot 31, rue des Jardins, Québec, Québec

La construction de cette cathédrale entre 1800 et 1804 introduisit le style britannique classique à Québec. Exemple raffiné d'architecture palladienne, elle fut dessinée par le major William Robe et le capitaine William Hall, du régiment Royal Artillery, sur le modèle de Saint-Martin-in-the-Fields, à Londres. Son plan est rectangulaire et sa nef est en trois parties avec galeries latérales. Le fronton, l'arcade et les pilastres ioniques, inspirés des oeuvres de l'architecte italien Andrea Palladio et considérés comme des innovations à l'époque, ont fortement influencé l'architecture subséquente de la ville.

Description du lieu patrimonial

Cette église de pierre relativement petite et simple est sise au coeur de la place d’Armes dans la vieille ville de Québec. Abritée derrière un muret de pierre à l’intérieur d’un espace vert boisé, la cathédrale contraste avec le tissu urbain environnant très serré. Son extérieur néo-palladien simplifié et son intérieur élégant témoignent clairement de ses racines britanniques. La désignation consiste en l’église sur sa propriété.

Valeur patrimoniale

La cathédrale anglicane Holy Trinity a été désignée lieu historique national parce qu’elle est un très bel exemple d’église de type auditorium bien située et peu modifiée et parce que sa construction a signalé l’introduction du classicisme britannique à Québec.

Construite entre 1800 et 1804 par deux ingénieurs de la Royal Artillery, le capitaine William Hall et le major William Robe, la cathédrale de style néo-palladien raffiné est une adaptation de St. Martin-in-the-Fields à Londres. Elle possède un plan rectangulaire et une nef tripartite aux tribunes latérales et aux éléments décoratifs inspirés du style palladien, ainsi qu’une façade à frontons à trois baies divisée par une succession d’arcades aux pilastres ioniques. La cathédrale n’a subi que des modifications mineures, notamment l’embellissement de sa façade par l’architecte québécois François Baillargé. Située sur l’ancienne propriété des Récollets, elle occupe une place centrale dans la vieille ville, qui a été désignée site du patrimoine mondial.

Source : Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Procès-verbal, février 1989.

Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques clés associés à la valeur patrimoniale de ce lieu sont : l’emplacement sur la place d’Armes; l’implantation à l’intérieur d’un espace vert muré; la construction de pierre; la masse rectangulaire de deux étages sous un toit incliné; la flèche centrale, montée à la manière de Wren et Gibb; la façade à frontons à trois baies aux ouvertures symétriques à l’intérieur d’arcades marquées par des pilastres ioniques; les fenêtres à arc en plein-cintre, dont plusieurs comprennent des vitraux commémoratifs; l’intérieur de style auditorium avec une large nef et une tribune sur trois côtés; le plafond en voûte supporté par des colonnes ioniques; l’abside semi-circulaire à la fenêtre de style vénitien; les fines boiseries intérieures, notamment les stalles d’église.