Lieu historique national du Canada de la Construction-Navale-à-l'Île-Beaubears

Miramichi, Nouveau-Brunswick
Vue d'ensemble du lieu historique national du Canada de la Construction-Navale-à-l'Île-Beaubears, 2001. (© Parks Canada Agency / Agence Parc Canada, 2001.)
Vue d'ensemble
(© Parks Canada Agency / Agence Parc Canada, 2001.)
Adresse : Route 8, Northwest Bridge, Miramichi, Nouveau-Brunswick

Loi habilitante : Loi sur les lieux et monuments historiques (L.R.C. (1985), ch. H-4)
Date de désignation : 2002-02-21
Dates :
  • 1790 à 1790 (Construction)
  • 1866 à 1890 (Significative)
  • 1790 à 1838 (Significative)

Événement, Personne, Organisation :
  •   (Personne)
  • James Thorn  (Architecte)
Autre nom(s):
  • Construction Navale à l'Île Beaubears  (Nom de la désignation)
Numéro du rapport de recherche : 2001-40, 2004-SDC/CDE-013
Numero RBIF : 04565 00

Plaques


Plaque existante:  Route 8, Northwest Bridge, l'Île Beaubears, pointe Wilsons, Nouveau-Brunswick

Les importants vestiges du XIXe siècle dans l'île forment le seul site archéologique intact connu qui soit associé à la construction navale, alors fondamentale à l'économie du Nouveau-Brunswick. Sur les rives de la Miramichi, de la pointe Wilsons à Burnt Church, se trouvaient plusieurs exploitations, dont le vaste chantier maritime de l'île. Le lit profond de la rivière et les réserves forestières, présumées inépuisables, en faisaient un endroit idéal pour la construction de navires en bois. En activité pendant plus de 75 ans, le chantier de l'île Beaubears joua un rôle vital dans l'industrie navale des Maritimes.

Description du lieu patrimonial

Le lieu historique national du Canada de la Construction-Navale-à-l'Île-Beaubears comprend environ 24 hectares (60 acres) de terrain sur la rive sud-est (aval) de l'île Beaubears, au confluent des rivières Miramichi Sud-Ouest et Nord-Ouest, ainsi que le chenal sud adjacent de la rivière Miramichi. L'endroit renferme les vestiges d'un chantier naval du 19e siècle.

Valeur patrimoniale

Le site de la Construction Navale de l'Île Beaubears a été désigné lieu historique national parce qu'il est représentatif des sites de construction navale du Nouveau-Brunswick renfermant des ressources archéologiques sur place.

La valeur patrimoniale du lieu réside dans son cadre et dans son paysage qui renferment des ressources archéologiques associées aux anciennes installations de construction navale. Ces ressources sont typiques des chantiers navals du début et du milieu du 19e siècle au Nouveau-Brunswick et se trouvent dans la région qui réunit la plus importante concentration de sites du même genre le long de la Miramichi. Ce site est au deuxième rang parmi les centres de construction navale de la province.

Source : Procès-verbal de la CLMHC, novembre 2001.

Éléments caractéristiques

Voici les principales caractéristiques qui contribuent à la valeur patrimoniale de ce site : la combinaison d'éléments naturels et archéologiques associés à la construction navale dans l'est du Canada au 19e siècle, les vestiges archéologiques des activités de construction navale sur quelque 10 hectares (25 acres) du lieu, l'emplacement du lieu historique, près du milieu du chenal sud de la rivière (dans lequel les navires étaient mis à l'eau, regréés et radoubés, comme dans tous les sites de la Miramichi), l'emplacement du lieu historique, sur la rive sud de l'île Beaubears, près de la forêt dense qui couvre le reste de l'île (facilitant l'accès aux matériaux requis pour la construction navale), la morphologie de l'île, qui s'élève de 4.5-9 mètres (15 à 30 pieds) au-dessus du niveau de la mer et qui descend en pente vers la rivière (permettant la mise à l'eau et la réparation de petits et moyens navires), l'intégrité, le caractère relativement intact et le tissu visible des formes de paysage et des vestiges archéologiques associés aux installations, et la répartition des installations de Russell à Beaubears, incluant une maison de pierre de deux étages, un puits, un hangar à bois, une remise, des latrines et un potager; près du site de la maison (une étable, un magasin de vente au détail et d'avitaillement, le quai et l'entrepôt tout près, un hangar à sel, une cour à bois et du bois flotté en estacade à l'extrémité est de l'île), dans le chantier naval au milieu de la rive sud (cinq cales de lancement, une forge, un atelier de menuiserie de navires, une salle à tracer, un hangar, des fosses de sciage, une boîte à vapeur et une chaudière); et les installations de soutien proches du chantier (une maison de contremaître, sept maisons d'ouvriers, une cuisine de chantier, une cuisine et des chambres, et un logement pouvant accueillir 50 ouvriers), l'absence relative de perturbation récente en surface et l'intégrité du paysage culturel défini par des groupements de végétation, des changements et des perturbations en surface indiquant les limites des zones d'activité humaine antérieure, le sens caractéristique du lieu, qui découle de la présence de vestiges intacts dans le paysage culturel, de la végétation non perturbée et des qualités similaires de l'île et du chenal adjacent.